Le gouvernement du président ivoirien sortant
Laurent Gbagbo, soumis à des sanctions européennes, a demandé mercredi aux
multinationales de reprendre leurs exportations de cacao avant le 31 mars,
sous peine de sanctions financières.
Le ministre de l`Agriculture de M. Gbagbo, Issa Malick Coulibaly, a
également démenti que ces stocks, estimés à plus de 400.000 tonnes, ont été
réquisitionnés par le camp de Gbagbo.
"Ces stocks sont la propriété des exportateurs, sont dans leurs magasins et
l`Etat n`a jamais décidé de les réquisitionner", a-t-il indiqué lors d`une
conférence de presse à Abidjan.
"Ils ont des stocks et ont jusqu`à fin mars pour les exporter et payer à
l`Etat ce qu`ils lui doivent. Nous attendons qu`ils fassent leur part de
travail", a-t-il ajouté.
"Il n`est pas vrai de diffuser des nouvelles du genre que l`Etat a mis la
main sur les stocks des exportateurs. Il n`en jamais été question", a-t-il
assuré.
Le ministère français des Affaires étrangères a condamné mercredi la
"décision illégale" de Laurent Gbagbo "annonçant une spoliation des
entreprises des filières cacao et café présentes en Côte d`Ivoire".
Le porte-parole du département d`Etat américain Philip Crowley avait
indiqué mardi que les "plans" de M. Gbagbo "pour nationaliser le secteur du
cacao en Côte d`Ivoire (...) reviennent à du vol".
Laurent Gbagbo, soumis à des sanctions européennes, a demandé mercredi aux
multinationales de reprendre leurs exportations de cacao avant le 31 mars,
sous peine de sanctions financières.
Le ministre de l`Agriculture de M. Gbagbo, Issa Malick Coulibaly, a
également démenti que ces stocks, estimés à plus de 400.000 tonnes, ont été
réquisitionnés par le camp de Gbagbo.
"Ces stocks sont la propriété des exportateurs, sont dans leurs magasins et
l`Etat n`a jamais décidé de les réquisitionner", a-t-il indiqué lors d`une
conférence de presse à Abidjan.
"Ils ont des stocks et ont jusqu`à fin mars pour les exporter et payer à
l`Etat ce qu`ils lui doivent. Nous attendons qu`ils fassent leur part de
travail", a-t-il ajouté.
"Il n`est pas vrai de diffuser des nouvelles du genre que l`Etat a mis la
main sur les stocks des exportateurs. Il n`en jamais été question", a-t-il
assuré.
Le ministère français des Affaires étrangères a condamné mercredi la
"décision illégale" de Laurent Gbagbo "annonçant une spoliation des
entreprises des filières cacao et café présentes en Côte d`Ivoire".
Le porte-parole du département d`Etat américain Philip Crowley avait
indiqué mardi que les "plans" de M. Gbagbo "pour nationaliser le secteur du
cacao en Côte d`Ivoire (...) reviennent à du vol".