Les exportateurs de cacao ont jusqu'à la fin du mois de mars pour expédier les fèves qu'ils ont en stock et acquitter des taxes faute de quoi ils risqueront une saisie par les autorités fidèles à Laurent Ggagbo, a déclaré mercredi le président du comité de gestion de la filière café-cacao (CGFCC), Gilbert Anoh.
Ce responsable avait déclaré auparavant que les autorités relevant de Gbagbo n'avaient pas l'intention pour l'heure de saisir les stocks dans le cadre du décret pris lundi par le président sortant, accordant à l'Etat la haute main sur toutes les exportations du pays, premier producteur mondial de cacao.
Les exportateurs avaient craint que ce décret n'implique la saisie de quelque 475.000 tonnes de fèves actuellement stockées, qui représentent une valeur de 1,3 milliard d'euros aux cours actuels, au plus haut depuis 32 ans.
Gilbert Anoh a déclaré que le gouvernement de Gbagbo attendait le versement par les entreprises de la filière de 60 milliards de francs CFA (91 millions d'euros) de taxes sur quelque 340.000 tonnes de cacao d'ici fin mars et 100.000 tonnes d'ici fin juin.
"Si à cette date, nous ne sommes pas payés, nous allons intenter une action en justice et on pourrait saisir une partie du stock pour se faire payer", a déclaré le président du CGFCC.
La communauté internationale ne reconnaît plus Gbagbo comme le chef de l'Etat ivoirien, mais seulement son rival Alassane Ouattara, déclaré par les Nations unies vainqueur de l'élection présidentielle du 28 novembre.
La France a dénoncé comme une spoliation l'initiative de Gbagbo d'exproprier les opérateurs de cacao et de café ivoiriens, estimant qu'il n'avait plus autorité pour prendre des décisions au nom de son pays.
Le département d'Etat américain a assimilé pour sa part cette nationalisation "à du vol" et "à un nouvel acte désespéré pour s'accrocher au pouvoir".
Ce responsable avait déclaré auparavant que les autorités relevant de Gbagbo n'avaient pas l'intention pour l'heure de saisir les stocks dans le cadre du décret pris lundi par le président sortant, accordant à l'Etat la haute main sur toutes les exportations du pays, premier producteur mondial de cacao.
Les exportateurs avaient craint que ce décret n'implique la saisie de quelque 475.000 tonnes de fèves actuellement stockées, qui représentent une valeur de 1,3 milliard d'euros aux cours actuels, au plus haut depuis 32 ans.
Gilbert Anoh a déclaré que le gouvernement de Gbagbo attendait le versement par les entreprises de la filière de 60 milliards de francs CFA (91 millions d'euros) de taxes sur quelque 340.000 tonnes de cacao d'ici fin mars et 100.000 tonnes d'ici fin juin.
"Si à cette date, nous ne sommes pas payés, nous allons intenter une action en justice et on pourrait saisir une partie du stock pour se faire payer", a déclaré le président du CGFCC.
La communauté internationale ne reconnaît plus Gbagbo comme le chef de l'Etat ivoirien, mais seulement son rival Alassane Ouattara, déclaré par les Nations unies vainqueur de l'élection présidentielle du 28 novembre.
La France a dénoncé comme une spoliation l'initiative de Gbagbo d'exproprier les opérateurs de cacao et de café ivoiriens, estimant qu'il n'avait plus autorité pour prendre des décisions au nom de son pays.
Le département d'Etat américain a assimilé pour sa part cette nationalisation "à du vol" et "à un nouvel acte désespéré pour s'accrocher au pouvoir".