Un nouveau pas a été franchi dans la construction de la nouvelle Côte d’Ivoire, c’est la création l’armée républicaine tant espérée.
Lentement, mais sûrement, la Révolution Orange est en train de donner naissance à la nouvelle Côte d’Ivoire.
Un palier supplémentaire a été franchi mardi. Les forces armées qui se sont rangées derrière le président élu démocratiquement, Alassane Ouattara, ont décidé de formaliser leur union autour de la patrie. Les Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI), nées de la fusion des Forces armées des Forces nouvelles et des éléments des Forces de défense et de sécurité (Fds) qui ont rallié le camp de la légitimité, représentent de ce fait l’embryon de la nouvelle armée tant attendue par les Ivoiriens. Depuis le début de la tentative du hold-up électoral du président sortant, le 28 novembre 2010, plusieurs membres des Fds ont rejoint le président élu et les FaFn qui assurent sa sécurité et celle de son gouvernement. Des officiers de valeur, des sous-officiers. Certains sont apparus à l’hôtel du Golf. Le gros de la troupe a rejoint Bouaké avec armes et bagages, par vagues successives.
Après plusieurs réunions, tenues à Bouaké, les Ivoiriens découvrent les FRCI qui annoncent donc les couleurs. Pour bien montrer qu’aucun frère d’armes, épris de justice et de démocratie, ne sera laissé de côté, le commandant Ouattara, ancien du Centre de commandement intégré (Cci) est officiellement chargé d’accueillir les futurs ralliés de la zone Centre, Nord et Ouest (CNO).
Il faut noter que l’annonce de la création de cette nouvelle armée intervient quelques jours après le massacre à l’arme lourde de 7 femmes à Abobo, par des Fds pro-Gbagbo. Le chef de cabinet militaire du ministre de la Défense, le général Gueu Michel, avait alors assuré que des dispositions seront prises pour sécuriser les manifestations du Rhdp. Par ailleurs, le front militaire est actif depuis que des miliciens et mercenaires du clan Gbagbo ont violé le cessez-le-feu à Zouan-Hounien. Les ex-FaFn ont alors riposté et poursuivi leur avancée. Elles occupent désormais la ville de Toulepleu et sont sur le point de prendre Blolequin. Des rumeurs persistantes annoncent même une attaque sur Daloa et Tiébissou.
Kouakou Liza
Lentement, mais sûrement, la Révolution Orange est en train de donner naissance à la nouvelle Côte d’Ivoire.
Un palier supplémentaire a été franchi mardi. Les forces armées qui se sont rangées derrière le président élu démocratiquement, Alassane Ouattara, ont décidé de formaliser leur union autour de la patrie. Les Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI), nées de la fusion des Forces armées des Forces nouvelles et des éléments des Forces de défense et de sécurité (Fds) qui ont rallié le camp de la légitimité, représentent de ce fait l’embryon de la nouvelle armée tant attendue par les Ivoiriens. Depuis le début de la tentative du hold-up électoral du président sortant, le 28 novembre 2010, plusieurs membres des Fds ont rejoint le président élu et les FaFn qui assurent sa sécurité et celle de son gouvernement. Des officiers de valeur, des sous-officiers. Certains sont apparus à l’hôtel du Golf. Le gros de la troupe a rejoint Bouaké avec armes et bagages, par vagues successives.
Après plusieurs réunions, tenues à Bouaké, les Ivoiriens découvrent les FRCI qui annoncent donc les couleurs. Pour bien montrer qu’aucun frère d’armes, épris de justice et de démocratie, ne sera laissé de côté, le commandant Ouattara, ancien du Centre de commandement intégré (Cci) est officiellement chargé d’accueillir les futurs ralliés de la zone Centre, Nord et Ouest (CNO).
Il faut noter que l’annonce de la création de cette nouvelle armée intervient quelques jours après le massacre à l’arme lourde de 7 femmes à Abobo, par des Fds pro-Gbagbo. Le chef de cabinet militaire du ministre de la Défense, le général Gueu Michel, avait alors assuré que des dispositions seront prises pour sécuriser les manifestations du Rhdp. Par ailleurs, le front militaire est actif depuis que des miliciens et mercenaires du clan Gbagbo ont violé le cessez-le-feu à Zouan-Hounien. Les ex-FaFn ont alors riposté et poursuivi leur avancée. Elles occupent désormais la ville de Toulepleu et sont sur le point de prendre Blolequin. Des rumeurs persistantes annoncent même une attaque sur Daloa et Tiébissou.
Kouakou Liza