Depuis le mardi 8 mars dernier, André Silver Konan, journaliste-écrivain et Grand reporter au quotidien ivoirien "Le Nouveau Réveil", journal pro-RHDP, est introuvable. Toutes ses adresses téléphoniques ne marchent plus. Dans nos recherches pour retrouver le confrère, nous avons appris par un de ses proches qu'il aurait échappé à un enlèvement organisé par des miliciens de l'ex-président, Laurent Gbagbo, dans la matinée du mardi dernier. Il serait en lieu sûr, selon notre informateur, mais il craint pour sa vie. Que reproche-t-on à notre confrère?
En attendant le nouveau mobile de la traque, rappelons qu'en tant que journaliste d'investigation, les écrits d'André Silver Konan, ont toujours dérangé le régime Gbagbo. On se souvient qu'avant la sortie de son premier livre intitulé "L'Opposant historique", le journaliste a dû passer toute la journée au Commandement Supérieur de la gendarmerie nationale de Côte d'Ivoire avec son directeur de publication et DG, M. Denis Kah Zion, pour avoir publié un article intitulé "Les 100 crimes du régime FPI". C'est le même journaliste qui dans ses investigations a dévoilé dans un article en août 2006, l'existence à Abidjan de déchets hautement toxiques dont le déversement dans la capitale économique et banlieue ont coûté la vie à plus d'une dizaine de personnes et des milliers de contaminés. A la suite de cette découverte, notre confrère avait, en son temps reçu plusieurs menaces de mort. Ce qui l'oblige à déménager constamment. Nous y reviendrons.
GUY TRESSIA
En attendant le nouveau mobile de la traque, rappelons qu'en tant que journaliste d'investigation, les écrits d'André Silver Konan, ont toujours dérangé le régime Gbagbo. On se souvient qu'avant la sortie de son premier livre intitulé "L'Opposant historique", le journaliste a dû passer toute la journée au Commandement Supérieur de la gendarmerie nationale de Côte d'Ivoire avec son directeur de publication et DG, M. Denis Kah Zion, pour avoir publié un article intitulé "Les 100 crimes du régime FPI". C'est le même journaliste qui dans ses investigations a dévoilé dans un article en août 2006, l'existence à Abidjan de déchets hautement toxiques dont le déversement dans la capitale économique et banlieue ont coûté la vie à plus d'une dizaine de personnes et des milliers de contaminés. A la suite de cette découverte, notre confrère avait, en son temps reçu plusieurs menaces de mort. Ce qui l'oblige à déménager constamment. Nous y reviendrons.
GUY TRESSIA