La Mission de l'ONU en Côte
d'Ivoire (Onuci) "maintiendra" ses vols dans le pays et juge "inacceptable"
leur interdiction décidée par le camp du président sortant Laurent Gbagbo, a
dit jeudi le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon cité par un porte-parole.
Ban Ki-moon "déplore cette dernière tentative visant à entraver les
opérations" de l'Onuci et "prévient toutes les parties que toute tentative
visant à perturber les vols des forces impartiales est inacceptable", a
souligné son porte-parole.
"Le secrétaire général réaffirme que l'Onuci maintiendra ses vols et
prendra toutes les mesures nécessaires, telles que mandatées par les
résolutions unanimes du Conseil de sécurité, afin de protéger ses biens et
remplir son mandat, notamment en matière de protection des civils", a-t-il
ajouté.
A Abidjan, le porte-parole de l'Onuci Hamadoun Touré a indiqué jeudi à
l'AFP que l'Onuci "continuerait" ses activités.
La France a également récusé jeudi comme "nulle et non avenue" la décision
du camp Gbagbo d'interdire à la force française Licorne de survoler et
d'atterrir dans le pays, une résolution de l'ONU garantissant sa "liberté de
mouvement".
Le porte-parole du gouvernement de Laurent Gbagbo a menacé jeudi l'Onuci et
la force Licorne de "sanctions" après leur refus de respecter une interdiction
de vol du territoire ivoirien.
L'arrêté du gouvernement Gbagbo stipulait que "les aéronefs de l'Onuci et
de l'opération Licorne sont interdits de survol et d'atterrissage" dans le
pays.
Cette décision avait été annoncée mercredi soir quelques heures après le
départ d'Alassane Ouattara, pour son premier déplacement officiel hors de son
QG du Golf Hôtel d'Abidjan depuis le début de la crise née du scrutin de
novembre.
M. Ouattara, président reconnu par la communauté internationale, s'est
rendu jeudi à une réunion de l'Union africaine (UA) à Addis Abeba, destinée à
trouver une issue la crise ivoirienne.
L'Onuci assure traditionnellement le transport, grâce à ses hélicoptères,
des personnalités du camp Ouattara qui quittent le Golf Hôtel et y reviennent.
d'Ivoire (Onuci) "maintiendra" ses vols dans le pays et juge "inacceptable"
leur interdiction décidée par le camp du président sortant Laurent Gbagbo, a
dit jeudi le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon cité par un porte-parole.
Ban Ki-moon "déplore cette dernière tentative visant à entraver les
opérations" de l'Onuci et "prévient toutes les parties que toute tentative
visant à perturber les vols des forces impartiales est inacceptable", a
souligné son porte-parole.
"Le secrétaire général réaffirme que l'Onuci maintiendra ses vols et
prendra toutes les mesures nécessaires, telles que mandatées par les
résolutions unanimes du Conseil de sécurité, afin de protéger ses biens et
remplir son mandat, notamment en matière de protection des civils", a-t-il
ajouté.
A Abidjan, le porte-parole de l'Onuci Hamadoun Touré a indiqué jeudi à
l'AFP que l'Onuci "continuerait" ses activités.
La France a également récusé jeudi comme "nulle et non avenue" la décision
du camp Gbagbo d'interdire à la force française Licorne de survoler et
d'atterrir dans le pays, une résolution de l'ONU garantissant sa "liberté de
mouvement".
Le porte-parole du gouvernement de Laurent Gbagbo a menacé jeudi l'Onuci et
la force Licorne de "sanctions" après leur refus de respecter une interdiction
de vol du territoire ivoirien.
L'arrêté du gouvernement Gbagbo stipulait que "les aéronefs de l'Onuci et
de l'opération Licorne sont interdits de survol et d'atterrissage" dans le
pays.
Cette décision avait été annoncée mercredi soir quelques heures après le
départ d'Alassane Ouattara, pour son premier déplacement officiel hors de son
QG du Golf Hôtel d'Abidjan depuis le début de la crise née du scrutin de
novembre.
M. Ouattara, président reconnu par la communauté internationale, s'est
rendu jeudi à une réunion de l'Union africaine (UA) à Addis Abeba, destinée à
trouver une issue la crise ivoirienne.
L'Onuci assure traditionnellement le transport, grâce à ses hélicoptères,
des personnalités du camp Ouattara qui quittent le Golf Hôtel et y reviennent.