La Haut commissaire de l`ONU aux droits de
l`homme a estimé jeudi que la situation en Côte d`Ivoire se "détériore de
façon alarmante", décrivant des violences "systématiques et inhumaines".
"Dans l`ensemble, la situation semble se détériorer de façon alarmante,
avec une forte augmentation des affrontements inter-communautaires et
inter-ethniques", a déclaré Mme Pillay, citée dans un communiqué.
Selon des représentants de l`ONU sur place, les violences en Côte d`Ivoire
ont fait 392 morts depuis la mi-décembre, dont au moins 27 depuis la semaine
dernière.
Dénonçant la mort de sept manifestantes pro-Ouattara tuées par balles le 3
mars à Abidjan par des forces de sécurité appuyant le président sortant
Laurent Gbagbo, la Haut commissaire a indiqué que les images vidéo de cet
incident pouvaient être utilisées pour poursuivre les responsables.
Elle a également regretté que quatre autres personnes ont aussi été tuées
mercredi (9 mars) dans des affrontements entre les forces pro-Gbagbo et un
groupe appelé Commando Invisible.
"De tels actes et persécutions systématiques et inhumains sont clairement
inadmissibles vis-à-vis du droit international", a averti Mme Pillay.
"Les responsables devraient garder à l`esprit qu`ils peuvent être tenus
pour responsable de façon individuelle du point de vue pénale" a-t-elle dit.
La chef de l`ONU pour les droits de l`Homme a dénoncé l`utilisation de
civils comme "bouclier humain" par le groupe Commando Invisible qui
empêcherait aussi les personnes de quitter la région d`Abidjan (sud-est).
"Je demande instamment toutes les parties de respecter les droits des
civils", a déclaré Mme Pillay, déplorant un "risque de résurgence de la guerre
civile dans le pays".
Pour sa part, la Mission de l`ONU en Côte d`Ivoire (Onuci) "continuera" ses
activités dans le pays, a indiqué jeudi à l`AFP son porte-parole Hamadoun
Touré après l`interdiction de vol décidée par le camp de Laurent Gbagbo.
l`homme a estimé jeudi que la situation en Côte d`Ivoire se "détériore de
façon alarmante", décrivant des violences "systématiques et inhumaines".
"Dans l`ensemble, la situation semble se détériorer de façon alarmante,
avec une forte augmentation des affrontements inter-communautaires et
inter-ethniques", a déclaré Mme Pillay, citée dans un communiqué.
Selon des représentants de l`ONU sur place, les violences en Côte d`Ivoire
ont fait 392 morts depuis la mi-décembre, dont au moins 27 depuis la semaine
dernière.
Dénonçant la mort de sept manifestantes pro-Ouattara tuées par balles le 3
mars à Abidjan par des forces de sécurité appuyant le président sortant
Laurent Gbagbo, la Haut commissaire a indiqué que les images vidéo de cet
incident pouvaient être utilisées pour poursuivre les responsables.
Elle a également regretté que quatre autres personnes ont aussi été tuées
mercredi (9 mars) dans des affrontements entre les forces pro-Gbagbo et un
groupe appelé Commando Invisible.
"De tels actes et persécutions systématiques et inhumains sont clairement
inadmissibles vis-à-vis du droit international", a averti Mme Pillay.
"Les responsables devraient garder à l`esprit qu`ils peuvent être tenus
pour responsable de façon individuelle du point de vue pénale" a-t-elle dit.
La chef de l`ONU pour les droits de l`Homme a dénoncé l`utilisation de
civils comme "bouclier humain" par le groupe Commando Invisible qui
empêcherait aussi les personnes de quitter la région d`Abidjan (sud-est).
"Je demande instamment toutes les parties de respecter les droits des
civils", a déclaré Mme Pillay, déplorant un "risque de résurgence de la guerre
civile dans le pays".
Pour sa part, la Mission de l`ONU en Côte d`Ivoire (Onuci) "continuera" ses
activités dans le pays, a indiqué jeudi à l`AFP son porte-parole Hamadoun
Touré après l`interdiction de vol décidée par le camp de Laurent Gbagbo.