La chef de la diplomatie de l'UE, Catherine Ashton a dénoncé jeudi la "nationalisation" du commerce du cacao et la menace de confisquer des stocks de cacao annoncées récemment par Laurent Gbagbo.
Il s'agit d'un acte "illégal", a estimé la Haute représentante de l'UE pour les Affaires étrangères dans un communiqué.
M. Gbagbo "n'est pas habilité à effectuer des nationalisations ou des confiscations dès lors qu'il n'est plus le président légal du pays. Ceci représente la dernière étape en date d'un pillage d'Etat, après la saisie illégale des banques commerciales le mois dernier", a dit Mme Ashton.
"Cet acte montre que l'ex-président Gbagbo et ses alliés sont prêts à utiliser tous les moyens à leur disposition et à transgresser toutes les lois et conventions pour se maintenir au pouvoir", a-t-elle ajouté. "Tout cacao et autres biens +nationalisés+ vendus par le régime de Gbagbo seront considérés comme des biens volés et spoliés", a-t-elle mis en garde. "Nous ne voulons pas que les consommateurs européens mangent du chocolat fabriqué à partir de +cacao de sang+. Nous encourageons les autres pays à suivre la même conduite", a-t-elle dit. M. Gbagbo a annoncé lundi la prise de contrôle par l'Etat de la filière cacao, en pleine bataille avec Alassane Ouattara et ses alliés, tandis qu'Abidjan a été en proie à de nouvelles violences et que les combats continuaient dans l'Ouest.
Le président sortant tente de contrer la paralysie de la filière cacao, entraînée en particulier par les sanctions de l'Union européenne, notamment l'embargo de fait sur les ports d'Abidjan et de San Pedro (ouest), premier port d'exportation de cacao au monde.
Il s'agit d'un acte "illégal", a estimé la Haute représentante de l'UE pour les Affaires étrangères dans un communiqué.
M. Gbagbo "n'est pas habilité à effectuer des nationalisations ou des confiscations dès lors qu'il n'est plus le président légal du pays. Ceci représente la dernière étape en date d'un pillage d'Etat, après la saisie illégale des banques commerciales le mois dernier", a dit Mme Ashton.
"Cet acte montre que l'ex-président Gbagbo et ses alliés sont prêts à utiliser tous les moyens à leur disposition et à transgresser toutes les lois et conventions pour se maintenir au pouvoir", a-t-elle ajouté. "Tout cacao et autres biens +nationalisés+ vendus par le régime de Gbagbo seront considérés comme des biens volés et spoliés", a-t-elle mis en garde. "Nous ne voulons pas que les consommateurs européens mangent du chocolat fabriqué à partir de +cacao de sang+. Nous encourageons les autres pays à suivre la même conduite", a-t-elle dit. M. Gbagbo a annoncé lundi la prise de contrôle par l'Etat de la filière cacao, en pleine bataille avec Alassane Ouattara et ses alliés, tandis qu'Abidjan a été en proie à de nouvelles violences et que les combats continuaient dans l'Ouest.
Le président sortant tente de contrer la paralysie de la filière cacao, entraînée en particulier par les sanctions de l'Union européenne, notamment l'embargo de fait sur les ports d'Abidjan et de San Pedro (ouest), premier port d'exportation de cacao au monde.