«La crise née du contentieux postélectorale est exclusivement politique et elle aura sa solution politique de résolution. Il ne s’agit pas d’une crise de cohésion sociale rompue. Aussi, la Cofemci-Repc invite-t-elle les belligérants armés à ne pas s’attaquer aux populations civiles qui ne sont en rien responsables de cette crise ». Cet appel a été lancé hier jeudi 10 mars 2011 par les présidentes des organisations de la société civile de Côte d’Ivoire réunies au sein de la Cofemci-Repc. Dans une déclaration de presse, l’organisation de femmes-leaders présidée par le Dr Marie-Paule Kodjo note avoir appris avec « consternation » l’attaque contre des femmes à Abobo-Banco le 03 mars 2011. Qui a fait officiellement sept (7) morts. Ainsi que l’assaut mené le 08 mars 2011 contre des civils dans le village d’Anonkoua-Kouté où trois (3) villageois Ebrié ont été tués. « Chaque jour qui passe depuis la crise postélectorale, les Ivoiriens sont tués. Des Ivoiriens meurent. Le drame, ce sont les civils. Alors qu’ils sont déjà meurtris par les effets collatéraux des mesures prises ça et là. Ils sont l’objet d’attaques et d’exactions. Aujourd’hui, l’horreur est à son paroxysme. C’est pour protester contre ces violations graves des droits de l’Homme que la Cofemci-Repc a voulu donc s’incliner sur la dépouille des victimes innocentes tombées pendant cette crise postélectorale. Et présenter ses sincères condoléances aux familles éplorées. Elle souhaite également un prompt rétablissement aux blessés. Pour éviter de nouvelles victimes, la Cofemci-Repc en appelle à la responsabilité historique de tous les décideurs pour une sortie de crise pacifique et fraternelle. Ce faisant, nous éviterons de donner en héritage à nos enfants un holocauste », ont plaidé les membres de la Cofemci-Repc.
M Tié Traoré
M Tié Traoré
