Le vendredi 11 mars 2011 aux environs de O3 heures 15 minutes du matin, des hommes en arme appartenant aux Forces de Défense et de Sécurité de Côte d’Ivoire se sont introduits dans les locaux d’Edipresse sis à Adjamé et ont intimé l’ordre aux responsables de cette entreprise qui distribue l’ensemble de la presse nationale de ne pas procéder à la distribution des journaux proches du Rassemblement des Houphouétistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP). Face à cette situation, les jeunes vendeurs de journaux à la criée ont décidé de ne vendre aucun journal jusqu'à la levée de cette decision d’interdiction. Ce qui explique l’absence des journaux ivoiriens des kiosques les 11 et 12 mars 2011.
Le Groupement des Editeurs de Presse de Côte d’Ivoire (GEPCI) condamne avec la dernière énergie l’attitude des éléments des FDSCI suscités et élève la plus vive protestation contre les menaces de tous ordres, qui planent depuis le déclenchement de la crise post électorale sur l’activité de presse en général et sur les patrons de presse, les journalistes, les divers employés et les rédactions en particulier.
Le GEPCI regrette que la décision d’interdire la distribution des journaux proches de l’opposition ait été prise sans aucune information vis à vis des populations, des entreprises de presse d'une part et d'autre part en dehors de toute procédure régulière et normale, eu égard à la loi sur la presse.
Le GEPCI réitère l’appel lancé aux forces de défense et de sécurité, aux pouvoirs publics et aux populations pour mettre tout en œuvre afin que l’exercice de la liberté de presse soit une réalité dans notre pays.
Fait à Abidjan, le 13 Mars 2011
Pour le Bureau Exécutif du GEPCI
Le 1er Vice Président
ASSI ADON Amédée
Le Groupement des Editeurs de Presse de Côte d’Ivoire (GEPCI) condamne avec la dernière énergie l’attitude des éléments des FDSCI suscités et élève la plus vive protestation contre les menaces de tous ordres, qui planent depuis le déclenchement de la crise post électorale sur l’activité de presse en général et sur les patrons de presse, les journalistes, les divers employés et les rédactions en particulier.
Le GEPCI regrette que la décision d’interdire la distribution des journaux proches de l’opposition ait été prise sans aucune information vis à vis des populations, des entreprises de presse d'une part et d'autre part en dehors de toute procédure régulière et normale, eu égard à la loi sur la presse.
Le GEPCI réitère l’appel lancé aux forces de défense et de sécurité, aux pouvoirs publics et aux populations pour mettre tout en œuvre afin que l’exercice de la liberté de presse soit une réalité dans notre pays.
Fait à Abidjan, le 13 Mars 2011
Pour le Bureau Exécutif du GEPCI
Le 1er Vice Président
ASSI ADON Amédée