La commune d’Abobo est devenue un symbole dans la lutte pour le départ de Laurent Gbagbo du pouvoir. Et ce n’est un secret pour personne, ses sous quartiers sont aujourd’hui imprenables pour ses forces. Qui y tombent régulièrement en voulant contrôler cette zone. Samedi dernier, fouettés dans leur orgueil, les quelques éléments encore inconsciemment fidèles à l’ancien président lancent « une grande offensive » par Abobo Dokui en vue de « débarrasser » définitivement la commune du maire Adama Tounkara de ses locataires jugés indésirables par le clan Gbagbo. « Cette fois-ci, ça passe ou ça casse », lance un responsable militaire proche de l’ancien président ivoirien. Pour joindre l’acte à la parole, samedi aux environs de 10 heures, trois blindés prennent la route pour la libération d’Abobo. Les miliciens et autres mercenaires chauffés à blanc sont au rendez-vous. Appuyés par des hélicoptères de combat, ils
pilonnent jusqu’à 18 heures, les régions d’Abobo Dokui, de Coco services, Derrière rail. En face, aucun adversaire pour les accompagner dans leur sale besogne. Et pourtant, cela ne les a pas empêchés de faire pleuvoir des balles et des obus sur les pauvres populations. Au bilan, malheureusement une dizaine de morts, plusieurs blessés et des maisons canardées ou détruites. Tout ce grabuge a été commis en l’absence des insurgés. Les soldats de Gbagbo ont passé toute la journée à tirer dans le vide. Mais une fois la nuit tombée, quand les éléments du commando invisible ont commencé à faire leur apparition, les troupes de Laurent Gbagbo n’ont trouvé mieux que de prendre leur jambe à leur cou.
La veille, c’est un chien noir qui a fait simplement détaler ces sinistres soldats. Avec leurs engins mortels. Ils étaient en train de tirer dans tous les sens quand surgit brusquement cet animal domestique certainement étourdi par les détonnations. Croyant que c’est le chef du commando invisible, le commandant Fongnon qui s’était transformé en un chien noir, ils ont fui comme de vulgaires bandits en tirant dans tous les sens pour couvrir leur fuite. Ces soldats qui n’ont de compétence que dans leur jambe, n’ont pas manqué de semer la peur au sein des populations de Dokui, Mahou et Angré dans les environs du commissariat du 22è arrondissement. Alors qu’ils s’étaient donnés, samedi trois jours pour libérer Abobo, les hommes de Gbagbo n’ont passé en réalité qu’une seule journée. L’opération « ça passe ou ça casse » a lamentablement échoué. Aussi se sont-ils sentis obligés de revenir dans l’après midi
d’hier. Là encore, ils ont bombardé les civils qui ne sont pas partie prenante dans cette bataille. Et pourtant, ceux qui les faisaient tant baver, ne sont selon des sources sûres que des gamins armés seulement d’armes blanches pour certains et de gourdins pour d’autres.
Z.Sam
pilonnent jusqu’à 18 heures, les régions d’Abobo Dokui, de Coco services, Derrière rail. En face, aucun adversaire pour les accompagner dans leur sale besogne. Et pourtant, cela ne les a pas empêchés de faire pleuvoir des balles et des obus sur les pauvres populations. Au bilan, malheureusement une dizaine de morts, plusieurs blessés et des maisons canardées ou détruites. Tout ce grabuge a été commis en l’absence des insurgés. Les soldats de Gbagbo ont passé toute la journée à tirer dans le vide. Mais une fois la nuit tombée, quand les éléments du commando invisible ont commencé à faire leur apparition, les troupes de Laurent Gbagbo n’ont trouvé mieux que de prendre leur jambe à leur cou.
La veille, c’est un chien noir qui a fait simplement détaler ces sinistres soldats. Avec leurs engins mortels. Ils étaient en train de tirer dans tous les sens quand surgit brusquement cet animal domestique certainement étourdi par les détonnations. Croyant que c’est le chef du commando invisible, le commandant Fongnon qui s’était transformé en un chien noir, ils ont fui comme de vulgaires bandits en tirant dans tous les sens pour couvrir leur fuite. Ces soldats qui n’ont de compétence que dans leur jambe, n’ont pas manqué de semer la peur au sein des populations de Dokui, Mahou et Angré dans les environs du commissariat du 22è arrondissement. Alors qu’ils s’étaient donnés, samedi trois jours pour libérer Abobo, les hommes de Gbagbo n’ont passé en réalité qu’une seule journée. L’opération « ça passe ou ça casse » a lamentablement échoué. Aussi se sont-ils sentis obligés de revenir dans l’après midi
d’hier. Là encore, ils ont bombardé les civils qui ne sont pas partie prenante dans cette bataille. Et pourtant, ceux qui les faisaient tant baver, ne sont selon des sources sûres que des gamins armés seulement d’armes blanches pour certains et de gourdins pour d’autres.
Z.Sam