Première « victime » de la situation de crise en Côte d’Ivoire, l’Asec Mimosas dispute tout à l’heure (13h GMT), en aller simple, les 16èmes de finale de la Ligue des Champions contre Motor Action du Zimbabwe à Harare. 90 mn pour vivre.
Pour être des « victimes » collatérales de la situation de crise que vit la Côte d’Ivoire, l’Asec Mimosas, la Jeunesse club d’Abidjan (Ligue des Champions) et l’Africa sport d’Abidjan (Coupe de la Confédération) le sont. Comme des acteurs actifs, ces trois clubs engagés en Coupes africaines payent le lourd tribu d’une situation politique pourrie dont ils ne sont pour rien. Et la CAF ne s’est pas faite supplier pour appliquer son article 5 aliéna 15 des règlements généraux liés à la Ligue des Champions qui stipule que « Les équipes de pays en guerre et/ou dont la situation interne ne permet pas le déroulement normal des matches de la CAF seront tenues de jouer leur qualification en un seul match conformément aux dispositions suivantes : « si le match aller est en dehors du pays en guerre, l'équipe adverse qui sera responsable de l'organisation du match aller, prendra les mesures nécessaires pour la tenue de la rencontre (invitation des arbitres et du commissaire du match). Si l'équipe adverse se présente, elle jouera un match unique. En cas de match nul à la fin du temps réglementaire, il sera fait recours directement à la séance des tirs au but pour déterminer le vainqueur.
Si l'équipe visiteuse ne se présente pas, les officiels de la CAF constateront le forfait et l'équipe absente sera éliminée de la compétition. Si le match aller est prévu dans le pays en guerre, et que l'équipe adverse, les arbitres et le commissaire sont dans l'impossibilité de rejoindre le pays en question et par conséquent le lieu du match, la rencontre sera jouée en une seule manche sur le terrain de l'équipe adverse conformément aux dispositions du paragraphe (a) ci-dessus ». C’est donc en raison de ce qui suit que l’Asec Mimosas jouera, aujourd’hui (13h Gmt), son match des 16èmes de finale aller contre Motor Action à Harare en un match « sec ». Le champion zimbabwéen part, on peut le dire, avec l’avantage du terrain. C’est qui organise le match et donc peut y coller un environnement que l’Asec peut ne pas maîtriser. Surtout que la qualification se joue sur 90 minutes brutes ! En cas d’égalité, les tirs au but vont départager les deux équipes. L‘Asec a donc 90 mn pour rester vivante dans cette compétition. Le quitte ou double. Elle qui n’a pas eu le temps de s’armer moralement pour vivre cette situation. Aura-t-elle des ressources suffisantes pour tenir le choc face à un adversaire qui joue son avenir sur son propre sol et devant son public ? Mission délicate mais pas impossible pour les jaune et noir.
Tibet Kipré
Pour être des « victimes » collatérales de la situation de crise que vit la Côte d’Ivoire, l’Asec Mimosas, la Jeunesse club d’Abidjan (Ligue des Champions) et l’Africa sport d’Abidjan (Coupe de la Confédération) le sont. Comme des acteurs actifs, ces trois clubs engagés en Coupes africaines payent le lourd tribu d’une situation politique pourrie dont ils ne sont pour rien. Et la CAF ne s’est pas faite supplier pour appliquer son article 5 aliéna 15 des règlements généraux liés à la Ligue des Champions qui stipule que « Les équipes de pays en guerre et/ou dont la situation interne ne permet pas le déroulement normal des matches de la CAF seront tenues de jouer leur qualification en un seul match conformément aux dispositions suivantes : « si le match aller est en dehors du pays en guerre, l'équipe adverse qui sera responsable de l'organisation du match aller, prendra les mesures nécessaires pour la tenue de la rencontre (invitation des arbitres et du commissaire du match). Si l'équipe adverse se présente, elle jouera un match unique. En cas de match nul à la fin du temps réglementaire, il sera fait recours directement à la séance des tirs au but pour déterminer le vainqueur.
Si l'équipe visiteuse ne se présente pas, les officiels de la CAF constateront le forfait et l'équipe absente sera éliminée de la compétition. Si le match aller est prévu dans le pays en guerre, et que l'équipe adverse, les arbitres et le commissaire sont dans l'impossibilité de rejoindre le pays en question et par conséquent le lieu du match, la rencontre sera jouée en une seule manche sur le terrain de l'équipe adverse conformément aux dispositions du paragraphe (a) ci-dessus ». C’est donc en raison de ce qui suit que l’Asec Mimosas jouera, aujourd’hui (13h Gmt), son match des 16èmes de finale aller contre Motor Action à Harare en un match « sec ». Le champion zimbabwéen part, on peut le dire, avec l’avantage du terrain. C’est qui organise le match et donc peut y coller un environnement que l’Asec peut ne pas maîtriser. Surtout que la qualification se joue sur 90 minutes brutes ! En cas d’égalité, les tirs au but vont départager les deux équipes. L‘Asec a donc 90 mn pour rester vivante dans cette compétition. Le quitte ou double. Elle qui n’a pas eu le temps de s’armer moralement pour vivre cette situation. Aura-t-elle des ressources suffisantes pour tenir le choc face à un adversaire qui joue son avenir sur son propre sol et devant son public ? Mission délicate mais pas impossible pour les jaune et noir.
Tibet Kipré