Comme il en a l’habitude, le président de la FIF, Jacques Anouma, s’adresse régulièrement aux sportifs et internautes. Mais en raison de la situation politique critique, il a profité de son adresse habituelle pour faire un clin d’œil aux politiques.
C’est avec un réel plaisir et beaucoup d’émotion toujours renouvelée que je reprends langue avec vous. Voilà des semaines que je n’ai pas eu le privilège d’échanger avec vous sur l’actualité et les grandes questions de l’heure du football d’ici et d’ailleurs. Je rentre à peine de Khartoum(Soudan), et de Zurich(Suisse), où j’ai eu l’insigne honneur de prendre part à deux évènements majeurs du football africain et mondial. Dans la capitale soudanaise, j’ai eu à prendre part à la 33è Assemblée Générale de la CAF dont le point d’orgue aura été le double scrutin en vue de la désignation du nouveau Comité Exécutif de la CAF ainsi que des deux représentants africains au Comité Exécutif de la FIFA. Je saisis cette opportunité pour réitérer mes vifs remerciements et dire toute ma gratitude aux personnes morales et physiques, autorités politiques ivoiriennes, Institutions, structures ou organisations étatiques ou privées, au monde sportif ivoirien, à la presse sportive de Côte d’Ivoire, aux clubs de football, supporters, à mes collaborateurs de la FIF, à ma très chère famille, à tous sans exception. Je dédie ma réélection à la Fifa et à tous. La victoire de Khartoum est d’abord la vôtre, celle du football africain et de notre cher pays. Khartoum n’ayant été qu’une étape sur le long chemin qu’il nous reste à parcourir, je voudrais prier les uns et les autres à maintenir le cap et à s’engager résolument, chacun à son niveau de responsabilité, à œuvrer résolument à hisser le football local, africain et planétaire encore plus haut. Je n’oublie pas, au moment de ce devoir de reconnaissance et de gratitude qui suscite en moi plein d’émotions et de joie, d’avoir une pensée sincère, profonde et intime pour mon pays qui vit des moments plus que douloureux. Avec vous, je voudrais formuler les vœux sincères que la paix revienne au plus vite en Côte d’Ivoire. Que nos ancestrales valeurs humaines d’amitié, de solidarité, de liens fraternels et d’unité, prennent à nouveau possession de tous les cœurs. Il est temps, grand temps, que l’Afrique en générale, et la Côte d’Ivoire en particulier, arrêtent de donner d’elles, cette image qui est aux antipodes de ce qu’elles sont en réalité. Les Africains en général et les Ivoiriens en particulier, ont besoin de croire à nouveau en un avenir radieux, de ne plus avoir à s’angoisser au quotidien comme c’est le cas actuellement en Côte d’Ivoire. Le football, à l’instar des autres activités, quelles soient financières, économiques, industrielles et culturelles, a besoin d’un environnement apaisé pour s’exprimer. Aussi, voudrais-je, solennellement, lancer un appel pressant à tous nos leaders politiques, décideurs, partis politiques, aux ONG, aux chefs d’Etat d’Afrique et du monde entier, à associer enfin leurs efforts, afin que très rapidement, ce pays, havre de paix, modèle d’hospitalité et de fraternité, retrouve sa paix et son lustre d’antan. Je sais pouvoir compter sur le sens aigu de responsabilités de tous. Enfin, je voudrais associer ma modeste voix aux autres, pour exprimer toute ma compassion pour le brave peuple du Japon qui fait actuellement face à des catastrophes naturelles et nucléaires dévastatrices. Je prie Le Tout Puissant de poser une fois encore sa main sur ce pays ami, ce grand pays sportif, afin qu’il retrouve au plus vite sa sérénité et reprenne sa place de choix parmi les pays qui comptent. Dans ces difficiles moments, j’ai une pensée particulière pour mon homologue de la Fédération Japonaise de football, ainsi que pour le monde sportif japonais ami.
C’est avec un réel plaisir et beaucoup d’émotion toujours renouvelée que je reprends langue avec vous. Voilà des semaines que je n’ai pas eu le privilège d’échanger avec vous sur l’actualité et les grandes questions de l’heure du football d’ici et d’ailleurs. Je rentre à peine de Khartoum(Soudan), et de Zurich(Suisse), où j’ai eu l’insigne honneur de prendre part à deux évènements majeurs du football africain et mondial. Dans la capitale soudanaise, j’ai eu à prendre part à la 33è Assemblée Générale de la CAF dont le point d’orgue aura été le double scrutin en vue de la désignation du nouveau Comité Exécutif de la CAF ainsi que des deux représentants africains au Comité Exécutif de la FIFA. Je saisis cette opportunité pour réitérer mes vifs remerciements et dire toute ma gratitude aux personnes morales et physiques, autorités politiques ivoiriennes, Institutions, structures ou organisations étatiques ou privées, au monde sportif ivoirien, à la presse sportive de Côte d’Ivoire, aux clubs de football, supporters, à mes collaborateurs de la FIF, à ma très chère famille, à tous sans exception. Je dédie ma réélection à la Fifa et à tous. La victoire de Khartoum est d’abord la vôtre, celle du football africain et de notre cher pays. Khartoum n’ayant été qu’une étape sur le long chemin qu’il nous reste à parcourir, je voudrais prier les uns et les autres à maintenir le cap et à s’engager résolument, chacun à son niveau de responsabilité, à œuvrer résolument à hisser le football local, africain et planétaire encore plus haut. Je n’oublie pas, au moment de ce devoir de reconnaissance et de gratitude qui suscite en moi plein d’émotions et de joie, d’avoir une pensée sincère, profonde et intime pour mon pays qui vit des moments plus que douloureux. Avec vous, je voudrais formuler les vœux sincères que la paix revienne au plus vite en Côte d’Ivoire. Que nos ancestrales valeurs humaines d’amitié, de solidarité, de liens fraternels et d’unité, prennent à nouveau possession de tous les cœurs. Il est temps, grand temps, que l’Afrique en générale, et la Côte d’Ivoire en particulier, arrêtent de donner d’elles, cette image qui est aux antipodes de ce qu’elles sont en réalité. Les Africains en général et les Ivoiriens en particulier, ont besoin de croire à nouveau en un avenir radieux, de ne plus avoir à s’angoisser au quotidien comme c’est le cas actuellement en Côte d’Ivoire. Le football, à l’instar des autres activités, quelles soient financières, économiques, industrielles et culturelles, a besoin d’un environnement apaisé pour s’exprimer. Aussi, voudrais-je, solennellement, lancer un appel pressant à tous nos leaders politiques, décideurs, partis politiques, aux ONG, aux chefs d’Etat d’Afrique et du monde entier, à associer enfin leurs efforts, afin que très rapidement, ce pays, havre de paix, modèle d’hospitalité et de fraternité, retrouve sa paix et son lustre d’antan. Je sais pouvoir compter sur le sens aigu de responsabilités de tous. Enfin, je voudrais associer ma modeste voix aux autres, pour exprimer toute ma compassion pour le brave peuple du Japon qui fait actuellement face à des catastrophes naturelles et nucléaires dévastatrices. Je prie Le Tout Puissant de poser une fois encore sa main sur ce pays ami, ce grand pays sportif, afin qu’il retrouve au plus vite sa sérénité et reprenne sa place de choix parmi les pays qui comptent. Dans ces difficiles moments, j’ai une pensée particulière pour mon homologue de la Fédération Japonaise de football, ainsi que pour le monde sportif japonais ami.