Les pays membres de la Communauté Economique des Etats de l`Afrique de l`Ouest se retrouvent ce matin et demain dans la capitale nigériane, Abuja. Le point focal de cette réunion extraordinaire sera sans nul doute la crise postélectorale de la Côte d`Ivoire. Mieux, il s`agira pour l`organisation ouest-africaine de prendre des mesures draconiennes pour l`installation du président élu Alassane Ouattara. Ce qui suppose le départ sans délai et sans condition de Laurent Gbagbo, le sortant qui s`accroche toujours au pouvoir depuis la fin du second tour de la présidentielle. Le Président Alassane Ouattara ne sera pas à Abuja. Il s`y fera représenter.
La CEDEAO est l`un des toutes premières instances à reconnaître la victoire du président Ouattara. Elle a aussi été la première organisation à "envisager le recours à la force légitime pour déloger Gbagbo du palais", quand le président sortant défiait tout le monde entier et s`accroche au pouvoir avec le soutien d`une partie de l`armée, des miliciens et des mercenaires. La violence qui montait et les tueries et autres atrocités sur les partisans du président élu dans les quartiers d`Abidjan et dans certaines contrées de la Côte d`Ivoire avaient convaincu la CEDEAO de ce que Laurent Gbagbo n`entendait nullement céder le pouvoir de façon pacifique. Le temps lui donne raison, car, près de quatre mois après le scrutin, le camp Gbagbo campe toujours sur sa position et installe dans la violence la plus inouïe sa dictature. Envers et contre tous, Laurent Gbagbo affiche un air de mépris et de défiance. Ouattara le gagnant est toujours reclus avec son gouvernement au Golf Hôtel, malgré la reconnaissance et le soutien de l`UA, de l`IOF, de l`ONU, de l`UE et du monde entier. Trois mois à tergiverser ; trois mois à fuir en avant ; trois mois à compter les centaines de morts dans les rangs des partisans de Ouattara ; trois mois à regarder les FDS, les miliciens et les mercenaires pro-Gbagbo décimer ceux qui n`applaudissent pas leur champion ; trois mois de comptabilité macabre au RHDP ; trois mois de moquerie vis-à-vis de la Communauté internationale. Trois mois à s`user dans les médiations et autres sommets ; trois mois de misère grandissante, d`angoisse pour le peuple Ivoirien.
La CEDEAO est l`un des toutes premières instances à reconnaître la victoire du président Ouattara. Elle a aussi été la première organisation à "envisager le recours à la force légitime pour déloger Gbagbo du palais", quand le président sortant défiait tout le monde entier et s`accroche au pouvoir avec le soutien d`une partie de l`armée, des miliciens et des mercenaires. La violence qui montait et les tueries et autres atrocités sur les partisans du président élu dans les quartiers d`Abidjan et dans certaines contrées de la Côte d`Ivoire avaient convaincu la CEDEAO de ce que Laurent Gbagbo n`entendait nullement céder le pouvoir de façon pacifique. Le temps lui donne raison, car, près de quatre mois après le scrutin, le camp Gbagbo campe toujours sur sa position et installe dans la violence la plus inouïe sa dictature. Envers et contre tous, Laurent Gbagbo affiche un air de mépris et de défiance. Ouattara le gagnant est toujours reclus avec son gouvernement au Golf Hôtel, malgré la reconnaissance et le soutien de l`UA, de l`IOF, de l`ONU, de l`UE et du monde entier. Trois mois à tergiverser ; trois mois à fuir en avant ; trois mois à compter les centaines de morts dans les rangs des partisans de Ouattara ; trois mois à regarder les FDS, les miliciens et les mercenaires pro-Gbagbo décimer ceux qui n`applaudissent pas leur champion ; trois mois de comptabilité macabre au RHDP ; trois mois de moquerie vis-à-vis de la Communauté internationale. Trois mois à s`user dans les médiations et autres sommets ; trois mois de misère grandissante, d`angoisse pour le peuple Ivoirien.