ABUJA - Une Ivoirienne a démandé mercredi aux dirigeants ouest-africains réunis à Abuja lors d`un sommet de la Communauté économique des Etats de l`Afrique de l`Ouest (Cédéao) consacré en partie à la crise en Côte d`Ivoire, de "redoubler d`efforts" avant de fondre en larmes, a constaté l`AFP.
Salimata Porquet, du Réseau pour la paix et la sécurité, avait manifesté
avec une centaine de femmes dans la matinée devant le siège de la Cédéao, pour
demander aux participants au sommet d`agir face aux violences post-électorales
en Côte d`Ivoire.
Invitée à la dernière minute à s`adresser directement aux chefs d`Etat et
de gouvernement réunis en sommet ordinaire jusqu`à jeudi, elle a mis en garde:
"les enjeux sont si élevés et les victimes si nombreuses. Les risques sont
grands pour que l`issue ait des conséquences au niveau de la région".
"Les tueries de sept femmes à Abidjan le 3 mars 2011 en plein jour montrent
à quel point la crise est profonde et qu`il est temps de redoubler d`efforts
afin de lui trouver un dénouement heureux", a poursuivi la militante vêtue
d`un t-shirt blanc frappé du drapeau ivoirien.
"Des violences dans d`autres parties du monde font malheurement oublier les
problèmes de la Côte d`Ivoire", a encore déploré Mme Porquet avant de se
mettre à pleurer.
La Côte d`Ivoire est en proie à une violente crise née de la présidentielle
du 28 novembre 2010 qui a fait près de 440 morts selon l`ONU tandis que des
centaines de milliers d`Ivoiriens ont fui leur domicile.
Les nombreux appels de la communauté internationale au président sortant
Laurent Gbagbo pour qu`il cède le pouvoir à son adversaire Alassane Ouattara,
reconnu élu, n`ont pour l`heure donné aucun résultat.
Salimata Porquet, du Réseau pour la paix et la sécurité, avait manifesté
avec une centaine de femmes dans la matinée devant le siège de la Cédéao, pour
demander aux participants au sommet d`agir face aux violences post-électorales
en Côte d`Ivoire.
Invitée à la dernière minute à s`adresser directement aux chefs d`Etat et
de gouvernement réunis en sommet ordinaire jusqu`à jeudi, elle a mis en garde:
"les enjeux sont si élevés et les victimes si nombreuses. Les risques sont
grands pour que l`issue ait des conséquences au niveau de la région".
"Les tueries de sept femmes à Abidjan le 3 mars 2011 en plein jour montrent
à quel point la crise est profonde et qu`il est temps de redoubler d`efforts
afin de lui trouver un dénouement heureux", a poursuivi la militante vêtue
d`un t-shirt blanc frappé du drapeau ivoirien.
"Des violences dans d`autres parties du monde font malheurement oublier les
problèmes de la Côte d`Ivoire", a encore déploré Mme Porquet avant de se
mettre à pleurer.
La Côte d`Ivoire est en proie à une violente crise née de la présidentielle
du 28 novembre 2010 qui a fait près de 440 morts selon l`ONU tandis que des
centaines de milliers d`Ivoiriens ont fui leur domicile.
Les nombreux appels de la communauté internationale au président sortant
Laurent Gbagbo pour qu`il cède le pouvoir à son adversaire Alassane Ouattara,
reconnu élu, n`ont pour l`heure donné aucun résultat.