Une embarcation transportant des migrants africains en provenance de Libye, avec à bord près de 300 personnes, est arrivée dans la nuit de samedi à dimanche 27 mars, sur la petite île de Linosa, dans le Sud de l'Italie. C'est le premier bateau de réfugiés venant des côtes libyennes à accoster en Italie depuis le début de la rébellion contre le colonel Mouammar Kadhafi.
Il s’agit d’un bateau long de dix-huit mètres avec à son bord des Erythréens et des Ethiopiens dont douze enfants et quatre-vingts femmes, parmi lesquelles une Ethiopienne qui a accouché à bord de l’embarcation et une Erythréenne qui a eu un avortement spontané. Elles ont été transportées avec le bébé éthiopien par hélicoptère dans un hôpital sicilien.
Ce bateau, qui est arrivé sur la petite île de Linosa, distante de quarante-trois kilomètres de Lampedusa, a dû être accompagné par les gardes-côtes italiens car, il prenait de l’eau et son moteur fonctionnait très mal.
Le même problème se pose pour une autre embarcation partie de Libye avec deux cents migrants à bord. Et l’exode, toujours en provenance de ce pays, devrait s’accentuer au cours des prochaines heures. Selon les déclarations d’un prêtre catholique érythréen, cinq autres embarcations ont quitté les côtes libyennes à destination du Sud de l’Italie.
La situation à Lampedusa, où l’on compte actuellement plus de 5 000 migrants, demeure donc très critique notamment sur le plan sanitaire d’autant que les transferts de Tunisiens, par pont aérien ou naval en direction de centres d’accueil en Sicile, procèdent au ralenti. Sur ce point, Rome a sans aucun doute voulu jouer la carte de l’impact médiatique planétaire d’une île transformée en campement de fortune à ciel ouvert pour faire pression sur ses partenaires européens à qui elles demandent plus de soutien financier, mais aussi le partage des candidats à un monde meilleur.
Rfi.fr
Il s’agit d’un bateau long de dix-huit mètres avec à son bord des Erythréens et des Ethiopiens dont douze enfants et quatre-vingts femmes, parmi lesquelles une Ethiopienne qui a accouché à bord de l’embarcation et une Erythréenne qui a eu un avortement spontané. Elles ont été transportées avec le bébé éthiopien par hélicoptère dans un hôpital sicilien.
Ce bateau, qui est arrivé sur la petite île de Linosa, distante de quarante-trois kilomètres de Lampedusa, a dû être accompagné par les gardes-côtes italiens car, il prenait de l’eau et son moteur fonctionnait très mal.
Le même problème se pose pour une autre embarcation partie de Libye avec deux cents migrants à bord. Et l’exode, toujours en provenance de ce pays, devrait s’accentuer au cours des prochaines heures. Selon les déclarations d’un prêtre catholique érythréen, cinq autres embarcations ont quitté les côtes libyennes à destination du Sud de l’Italie.
La situation à Lampedusa, où l’on compte actuellement plus de 5 000 migrants, demeure donc très critique notamment sur le plan sanitaire d’autant que les transferts de Tunisiens, par pont aérien ou naval en direction de centres d’accueil en Sicile, procèdent au ralenti. Sur ce point, Rome a sans aucun doute voulu jouer la carte de l’impact médiatique planétaire d’une île transformée en campement de fortune à ciel ouvert pour faire pression sur ses partenaires européens à qui elles demandent plus de soutien financier, mais aussi le partage des candidats à un monde meilleur.
Rfi.fr