Le président de l’Union des nouvelles générations était l’invité spécial de l’Ong Assistance aux ressortissants béninois qui organisait un meeting dimanche dernier, à Gonzagueville (Port-Bouët).
Invité de l’Ong Assistance aux ressortissants béninois, Stéphane Kipré, président de l’Union des nouvelles générations, a attiré l’attention de ses hôtes sur le rôle de la Cedeao, qu’il dit ne pas accepter : “De toutes les organisations qui ont reconnu la victoire d’Alassane Ouattara, la Cedeao, notre maison commune, est la seule qui préconise la force, pour installer le candidat du Rdr au perchoir (…) C’est inacceptable”, a relevé le patron de l’Ung. Pour lui, “La Cedeao est un regroupement économique qui doit concevoir, harmoniser et conduire des politiques qui garantissent le développement économique des pays membres. Il ne lui revient donc pas de désigner le Chef d’un quelconque Etat de la sous-région’’.
Expliquant les enjeux de la crise qui secoue le pays, Stéphane Kipré a indiqué que “Les Ivoiriens ne se battent pas pour un fauteuil présidentiel. Ils se battent plutôt pour la souveraineté de leurs pays, parce que les chefs passent, alors que les peuples demeurent’’.
A travers la communauté béninoise, Stéphane Kipré a invité les ressortissants de la Cedeao, à s’impliquer dans la recherche de solutions pacifiques à la crise, contrairement aux chefs d’Etat, qui ont plutôt entrepris de déstabiliser la Côte d’Ivoire. “Les chefs peuvent avoir des divergences, mais les peuples ont un destin commun, celui du développement”, a-t-il dit. «Nous ne nous battons pas pour protéger un fauteuil présidentiel. Les chefs passent à la tête des Etats, mais les Etats demeurent».
Il a expliqué à ses hôtes qu’ “Aucun pays de la Cedeao ne peut accepter, le retour de ses ressortissants, vivant en Côte d’Ivoire. Les dirigeants de ces pays doivent donc s’abstenir de mettre de l’huile sur le feu, et s’activer plutôt à l’éteindre. Si la Côte d’Ivoire brûle, c’est toute la sous-région qui s’embrasera”, a conseillé le président de l’Ung, qui a également invité les Etats membres de la Cedeao à retirer leurs contingents de l’Onuci. «Je vous invite à demander à vos chefs d’Etat respectifs, de retirer leurs contingents de l’Onuci. Allez dire à Faure Gnassingbé, que nous n’accepterons pas qu’un Général togolais, fasse aux Ivoiriens, ce qu’un Général bangladeshi a refusé de leur faire. Qu’aucun pays de la Cedeao ne contribue à la destruction de la Côte d’Ivoire», a-t-il insisté». Pour sa part, Kima Emile a exhorté les ressortissants de la Cedeao à entretenir toujours la paix pour le bonheur de tous les habitants de la Côte d’Ivoire. Il leur a demandé de s’engager aux côtés des Ivoiriens dans cette lutte pour la souveraineté.
F.D.K.
Invité de l’Ong Assistance aux ressortissants béninois, Stéphane Kipré, président de l’Union des nouvelles générations, a attiré l’attention de ses hôtes sur le rôle de la Cedeao, qu’il dit ne pas accepter : “De toutes les organisations qui ont reconnu la victoire d’Alassane Ouattara, la Cedeao, notre maison commune, est la seule qui préconise la force, pour installer le candidat du Rdr au perchoir (…) C’est inacceptable”, a relevé le patron de l’Ung. Pour lui, “La Cedeao est un regroupement économique qui doit concevoir, harmoniser et conduire des politiques qui garantissent le développement économique des pays membres. Il ne lui revient donc pas de désigner le Chef d’un quelconque Etat de la sous-région’’.
Expliquant les enjeux de la crise qui secoue le pays, Stéphane Kipré a indiqué que “Les Ivoiriens ne se battent pas pour un fauteuil présidentiel. Ils se battent plutôt pour la souveraineté de leurs pays, parce que les chefs passent, alors que les peuples demeurent’’.
A travers la communauté béninoise, Stéphane Kipré a invité les ressortissants de la Cedeao, à s’impliquer dans la recherche de solutions pacifiques à la crise, contrairement aux chefs d’Etat, qui ont plutôt entrepris de déstabiliser la Côte d’Ivoire. “Les chefs peuvent avoir des divergences, mais les peuples ont un destin commun, celui du développement”, a-t-il dit. «Nous ne nous battons pas pour protéger un fauteuil présidentiel. Les chefs passent à la tête des Etats, mais les Etats demeurent».
Il a expliqué à ses hôtes qu’ “Aucun pays de la Cedeao ne peut accepter, le retour de ses ressortissants, vivant en Côte d’Ivoire. Les dirigeants de ces pays doivent donc s’abstenir de mettre de l’huile sur le feu, et s’activer plutôt à l’éteindre. Si la Côte d’Ivoire brûle, c’est toute la sous-région qui s’embrasera”, a conseillé le président de l’Ung, qui a également invité les Etats membres de la Cedeao à retirer leurs contingents de l’Onuci. «Je vous invite à demander à vos chefs d’Etat respectifs, de retirer leurs contingents de l’Onuci. Allez dire à Faure Gnassingbé, que nous n’accepterons pas qu’un Général togolais, fasse aux Ivoiriens, ce qu’un Général bangladeshi a refusé de leur faire. Qu’aucun pays de la Cedeao ne contribue à la destruction de la Côte d’Ivoire», a-t-il insisté». Pour sa part, Kima Emile a exhorté les ressortissants de la Cedeao à entretenir toujours la paix pour le bonheur de tous les habitants de la Côte d’Ivoire. Il leur a demandé de s’engager aux côtés des Ivoiriens dans cette lutte pour la souveraineté.
F.D.K.