Les forces fidèles au président élu Alassane Ouattara se sont emparées de deux nouvelles villes en Côte d'Ivoire, Daloa (ouest) et Bondoukou (est), et ont progressé vers la capitale politique Yamoussoukro, a-t-on appris mardi.
Le capitaine Léon Alla, porte-parole du ministère de la Défense d'Alassane Ouattara, a déclaré que la ville de Daloa était tombée à 1h du matin mardi. Les forces pro-Ouattara se sont également emparées quelques heures plus tard de Bondoukou, a-t-il précisé.
Selon les Nations unies, les combats faisaient toujours rage mardi matin dans les deux villes, et quelque 20.000 personnes se sont réfugiées dans une mission catholique de Duékoué (ouest), ville prise par les forces pro-Ouattara lundi matin.
"Des personnes déplacées terrifiées ont afflué, certaines blessées par balles alors qu'elle ne peuvent recevoir un traitement d'urgence à l'hôpital local", a déclaré Jacques Seurt, responsable de la coordination humanitaire à l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) en Côte d'Ivoire, en évoquant la situation à Duékoué.
Selon un commandant militaire de la mission des Nations unies en Côte d'Ivoire (ONUCI), les forces pro-Ouattara progressaient mardi à l'est de Daloa, en direction de Bouaflé, ville située à seulement 50 km de Yamoussoukro. Les combattants pro-Ouattara restés à Daloa pillaient des commerces détenus par des Libanais et des Marocains, a-t-il précisé.
Duékoué et Daloa sont deux villes stratégiques de la région productrice de cacao. Daloa, qui a son propre aéroport, se trouve sur l'axe menant d'un côté à Yamoussoukro et de l'autre à San Pedro, grand port exportateur de cacao, dont la Côte d'Ivoire est le premier producteur mondial.
Des conseillers d'Alassane Ouattara estiment que si San Pedro ou Yamoussoukro tombaient, le président sortant Laurent Gbagbo accepterait probablement de partir en exil. Alassane Ouattara a été reconnu vainqueur du second tour de la présidentielle du 28 novembre par la communauté internationale, mais Laurent Gbagbo refuse de céder le pouvoir, et le pays semble désormais s'enfoncer dans la guerre.
Selon l'ONU, les forces pro-Ouattara ont tiré sur un hélicoptère de reconnaissance onusien lundi après-midi. Les tirs n'ont pas touché l'appareil, mais l'ONU a dénoncé l'attaque.
Les Nations unies ont également exprimé leur inquiétude au sujet d'une attaque imputée aux forces de sécurité de Laurent Gbagbo, qui a tué au moins 10 civils dans la capitale économique, Abidjan. Des jeunes partisans du président sortant sont également accusés d'avoir tué un homme en l'immolant par le feu.
"Avec la recrudescence des violations des droits de l'homme et des actes barbares, il y a lieu de se demander si le président Gbagbo contrôle encore ses forces et ses partisans", déclare l'ONUCI dans un communiqué mardi. Depuis l'élection présidentielle, jusqu'à un million de déplacés ont fui la violence et au moins 462 personnes ont été tuées.
Le capitaine Léon Alla, porte-parole du ministère de la Défense d'Alassane Ouattara, a déclaré que la ville de Daloa était tombée à 1h du matin mardi. Les forces pro-Ouattara se sont également emparées quelques heures plus tard de Bondoukou, a-t-il précisé.
Selon les Nations unies, les combats faisaient toujours rage mardi matin dans les deux villes, et quelque 20.000 personnes se sont réfugiées dans une mission catholique de Duékoué (ouest), ville prise par les forces pro-Ouattara lundi matin.
"Des personnes déplacées terrifiées ont afflué, certaines blessées par balles alors qu'elle ne peuvent recevoir un traitement d'urgence à l'hôpital local", a déclaré Jacques Seurt, responsable de la coordination humanitaire à l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) en Côte d'Ivoire, en évoquant la situation à Duékoué.
Selon un commandant militaire de la mission des Nations unies en Côte d'Ivoire (ONUCI), les forces pro-Ouattara progressaient mardi à l'est de Daloa, en direction de Bouaflé, ville située à seulement 50 km de Yamoussoukro. Les combattants pro-Ouattara restés à Daloa pillaient des commerces détenus par des Libanais et des Marocains, a-t-il précisé.
Duékoué et Daloa sont deux villes stratégiques de la région productrice de cacao. Daloa, qui a son propre aéroport, se trouve sur l'axe menant d'un côté à Yamoussoukro et de l'autre à San Pedro, grand port exportateur de cacao, dont la Côte d'Ivoire est le premier producteur mondial.
Des conseillers d'Alassane Ouattara estiment que si San Pedro ou Yamoussoukro tombaient, le président sortant Laurent Gbagbo accepterait probablement de partir en exil. Alassane Ouattara a été reconnu vainqueur du second tour de la présidentielle du 28 novembre par la communauté internationale, mais Laurent Gbagbo refuse de céder le pouvoir, et le pays semble désormais s'enfoncer dans la guerre.
Selon l'ONU, les forces pro-Ouattara ont tiré sur un hélicoptère de reconnaissance onusien lundi après-midi. Les tirs n'ont pas touché l'appareil, mais l'ONU a dénoncé l'attaque.
Les Nations unies ont également exprimé leur inquiétude au sujet d'une attaque imputée aux forces de sécurité de Laurent Gbagbo, qui a tué au moins 10 civils dans la capitale économique, Abidjan. Des jeunes partisans du président sortant sont également accusés d'avoir tué un homme en l'immolant par le feu.
"Avec la recrudescence des violations des droits de l'homme et des actes barbares, il y a lieu de se demander si le président Gbagbo contrôle encore ses forces et ses partisans", déclare l'ONUCI dans un communiqué mardi. Depuis l'élection présidentielle, jusqu'à un million de déplacés ont fui la violence et au moins 462 personnes ont été tuées.
