Il est peu connu du grand public, contrairement à bon nombre de ses frères d’arme. Alors que tout le monde se demandait quand et comment allait se dérouler l`assaut final contre Gbagbo et ses combattants, les armes se mirent à tonner à l`Ouest… Le commandant Fofana Losséni dit « Cobra » venait de déclencher la révolution militaire qui allait permettre à la Côte d’Ivoire de retrouver le chemin de la scène internationale avec un Président de la République respecté et envié de tous, le Dr Alassane Ouattara.
L’affrontement armé a longtemps été souhaité par le groupuscule pompeusement affublé du pseudonyme « la majorité présidentielle » (Lmp), en d`autres termes, l’ex-Président Laurent Gbagbo et ses sécurocrates. Ils étaient convaincus de disposer d`une armée invincible, sans pareil en Afrique au sud du Sahara. Une obstination qui a valu aux Ivoiriens de connaître la guerre. Elle est arrivée au moment où, après de longues années de sevrage, ils avaient enfin pu se rendre aux urnes le 31 octobre 2010 et le 28 novembre de la même année.
Au moment où l’on croyait que le dialogue allait prendre le dessus sur les intentions belliqueuses des extrémistes, les ivoiriens se réveillent le 24 février 2011 avec des bruits de canon sur les fronts. C’est que dans l’ombre, les hommes du Général Mangou, qui n’avait plus le réel contrôle de la troupe, étaient montés aux avant-postes.
Ce 24 février 2011, aux premières lueurs du jour, les mercenaires et miliciens à la solde du pouvoir Fpi lancent une offensive contre les positions des Forces armées des Forces Nouvelles à Téapleu. Il est 5h 43 mn. La riposte est automatique de la part du Commandant Fofana Losséni. Cette offensive lui permet de conquérir l’Ouest et le Bas-Sassandra en l’espace de quelques jours. Les chiens de guerre de Laurent Gbagbo sont chassés. Les combats sont âpres à l’ouest entre les hommes fidèles à Laurent Gbagbo qui entendent se battre pour défendre le pouvoir que leur chef tente d’usurper et les Fafn. C’est que le pouvoir Fpi a concentré dans la région ouest le gros de son arsenal militaire. Dans les combats entre les supplétifs libériens appuyés par les miliciens guéré pour la plupart, un orgue de Staline est récupéré par les hommes du Cdt Fofana Losséni.
La Commission Electorale Indépendante par la voix de son président Youssouf Bakayoko avait donné le candidat du Rdr, le Dr Alassane Ouattara vainqueur de l’élection présidentielle du 28 novembre 2010.
La pacification de la région Ouest amorcée par le Cdt Fofana Losséni et ses hommes permet d’éviter la rwandisation de cette région et du pays où des stocks d’armes impressionnants ont été disposés.
Pour cette reprise des hostilités que l’ex-commandant de zone 6 de Man avait prévu, il va mettre en exergue ses « silencieux ».
Ces hommes de l’ombre sont plus connus du grand public de l’ouest par leurs noms. Mais pas forcément par le physique. Quand ses hommes sont attaqués par la soldatesque pro-Gbagbo, le capitaine Edy Médi, le premier des « silencieux » sort de son calme habituel. Il répond de façon énergique à ce qui paraissait comme une provocation de quelques éléments incontrôlés.
C’est lors des hostilités de Duékoué que le gros de la troupe de Loss va montrer sa fureur de vaincre. Ils avaient tous à les en croire « une folle envie d’instaurer la démocratie et permettre le respect du verdict des urnes car ils étaient (eux aussi) fatigués de cette vie difficile depuis plus de huit ans ». Ainsi, celui que tout le monde disait « calme », le Cdt Traoré Dramane, commandant de la zone 9 de Touba monte au créneau suivi peu de temps après par le « vieux » barbu, Ousmane Coulibaly alias Ben Laden.
Le Lieutenant Eloi Zouaty, les sergents Bamba « Malko », Soro Malick, Dosso Hamed dit « Pipao », l’adjudant Hondo et le grand Kéïta Sékou alias Cobra envahissent les forêts du Moyen-Cavally.
Laurent Gbagbo avaient selon nos sources un potentiel humain de 13000 hommes engagés et payés chèrement, motivés par des chefs locaux à la tête des milices comme Banao et Monpouho Julien alias Colombo qui entendaient défendre son « régime, sa vie, la Côte d’Ivoire envahie par les étrangers ».
Il faut dire que l’ex-Chef de l’Etat aujourd’hui embastillé à Korhogo depuis le 13 avril dernier avait promis une école de guerre à la région de l’ouest car c’est la seule région qui a le plus mobilisé pour la mise en place des milices.
Face à une soldatesque enragée, il a fallu toute la hargne au combat de Loss qui était lui-même sur le terrain à côté de ses combattants pour que pointe à l’horizon les premières lueurs de la victoire de la démocratie. Le déclencheur de la révolution militaire a tenu sa promesse. Il avait affirmé que « la guerre est imminente et nous allons la faire jusqu’au bout ». S’exprimant sur les antennes d’une chaîne de télévision internationale peu avant les attaques de ses positions « cobra » le déclencheur d’hostilités avait estimé ne plus pouvoir retenir longtemps ses combattants en cas de provocation des hommes de Gbagbo.
Après avoir ainsi sauvé ses compatriotes d’un nettoyage ethnique, l’ex-soldat de la force d’intervention rapide para-commando (Firpac) créée par feu le Général Robert Guéï va mettre en mission certains de ses »silencieux ».
A la tête du commando parti de Man, le Cdt Traoré Dramane. C’est ce commando qui a prêté mains fortes aux hommes du Cdt Hervé Touré qui a capturé le réfugié du bunker de Cocody. On voit sur le film le lieutenant Dosso Malaboudé dit « chef rebelle », un des hommes de mains du « déclencheur » prêter une main secourable au « woody » vaincu pour le port du treillis et du casque de protection. Comme quoi, le Cdt Fofana Losséni, né en 1974 à Mankono, membre du commando ivoirien envoyé en Centrafrique dans le cadre de la Minurca et participant actif au coup d’Etat du 24 Décembre 1999 a tenu sa promesse. Celle d’instaurer la démocratie dans son pays.
Du corridor Sud de Bouaké où il était après les combats des 7 et 8 octobre 2002 à Man où il est toujours en poste, il a su mériter la confiance de Guillaume Soro, son Secrétaire Général.
Préfet militaire de l’ouest sous contrôle des Forces Nouvelles en 2004, il est nommé commandant de la zone militaire 6 de Man. Bien avant, il a réussi à faire de cette région, une des plus sécurisées du pays alors qu’elle était avant son arrivée et la chasse aux libériens, une zone d’insécurité ambiante.
Le Cdt Fofana Losséni s’est toujours battu pour la justice. L’histoire de cette crise de la démocratie ivoirienne retiendra de lui qu’il aura permis par sa bravoure le triomphe de la vérité des urnes sur le faux.
En 2010, il a été consacré commandant du Groupement Tactique 6 après avoir été commandant du Groupement d’Instruction 1 ayant sous son commandement les ex-zones de Touba, Odiénné et Man. Le soldat Loss « le déclencheur » et ses « silencieux » car tous très avares en parole ont aidé le Président démocratiquement élu par les ivoiriens, le Dr Alassane Ouattara à s’installer au pouvoir d’Etat pour travailler pour leurs concitoyens. Le retour de la Côte d’Ivoire sur la scène internationale est bien parti de l’ouest où un homme, Loss s’est ardemment battu contre des milliers de tueurs pour que le Président Alassane Ouattara puisse aujourd’hui être aux côtés des grands du monde. Pour le plus grand bonheur des ivoiriens.
Edgar Kouassi
L’affrontement armé a longtemps été souhaité par le groupuscule pompeusement affublé du pseudonyme « la majorité présidentielle » (Lmp), en d`autres termes, l’ex-Président Laurent Gbagbo et ses sécurocrates. Ils étaient convaincus de disposer d`une armée invincible, sans pareil en Afrique au sud du Sahara. Une obstination qui a valu aux Ivoiriens de connaître la guerre. Elle est arrivée au moment où, après de longues années de sevrage, ils avaient enfin pu se rendre aux urnes le 31 octobre 2010 et le 28 novembre de la même année.
Au moment où l’on croyait que le dialogue allait prendre le dessus sur les intentions belliqueuses des extrémistes, les ivoiriens se réveillent le 24 février 2011 avec des bruits de canon sur les fronts. C’est que dans l’ombre, les hommes du Général Mangou, qui n’avait plus le réel contrôle de la troupe, étaient montés aux avant-postes.
Ce 24 février 2011, aux premières lueurs du jour, les mercenaires et miliciens à la solde du pouvoir Fpi lancent une offensive contre les positions des Forces armées des Forces Nouvelles à Téapleu. Il est 5h 43 mn. La riposte est automatique de la part du Commandant Fofana Losséni. Cette offensive lui permet de conquérir l’Ouest et le Bas-Sassandra en l’espace de quelques jours. Les chiens de guerre de Laurent Gbagbo sont chassés. Les combats sont âpres à l’ouest entre les hommes fidèles à Laurent Gbagbo qui entendent se battre pour défendre le pouvoir que leur chef tente d’usurper et les Fafn. C’est que le pouvoir Fpi a concentré dans la région ouest le gros de son arsenal militaire. Dans les combats entre les supplétifs libériens appuyés par les miliciens guéré pour la plupart, un orgue de Staline est récupéré par les hommes du Cdt Fofana Losséni.
La Commission Electorale Indépendante par la voix de son président Youssouf Bakayoko avait donné le candidat du Rdr, le Dr Alassane Ouattara vainqueur de l’élection présidentielle du 28 novembre 2010.
La pacification de la région Ouest amorcée par le Cdt Fofana Losséni et ses hommes permet d’éviter la rwandisation de cette région et du pays où des stocks d’armes impressionnants ont été disposés.
Pour cette reprise des hostilités que l’ex-commandant de zone 6 de Man avait prévu, il va mettre en exergue ses « silencieux ».
Ces hommes de l’ombre sont plus connus du grand public de l’ouest par leurs noms. Mais pas forcément par le physique. Quand ses hommes sont attaqués par la soldatesque pro-Gbagbo, le capitaine Edy Médi, le premier des « silencieux » sort de son calme habituel. Il répond de façon énergique à ce qui paraissait comme une provocation de quelques éléments incontrôlés.
C’est lors des hostilités de Duékoué que le gros de la troupe de Loss va montrer sa fureur de vaincre. Ils avaient tous à les en croire « une folle envie d’instaurer la démocratie et permettre le respect du verdict des urnes car ils étaient (eux aussi) fatigués de cette vie difficile depuis plus de huit ans ». Ainsi, celui que tout le monde disait « calme », le Cdt Traoré Dramane, commandant de la zone 9 de Touba monte au créneau suivi peu de temps après par le « vieux » barbu, Ousmane Coulibaly alias Ben Laden.
Le Lieutenant Eloi Zouaty, les sergents Bamba « Malko », Soro Malick, Dosso Hamed dit « Pipao », l’adjudant Hondo et le grand Kéïta Sékou alias Cobra envahissent les forêts du Moyen-Cavally.
Laurent Gbagbo avaient selon nos sources un potentiel humain de 13000 hommes engagés et payés chèrement, motivés par des chefs locaux à la tête des milices comme Banao et Monpouho Julien alias Colombo qui entendaient défendre son « régime, sa vie, la Côte d’Ivoire envahie par les étrangers ».
Il faut dire que l’ex-Chef de l’Etat aujourd’hui embastillé à Korhogo depuis le 13 avril dernier avait promis une école de guerre à la région de l’ouest car c’est la seule région qui a le plus mobilisé pour la mise en place des milices.
Face à une soldatesque enragée, il a fallu toute la hargne au combat de Loss qui était lui-même sur le terrain à côté de ses combattants pour que pointe à l’horizon les premières lueurs de la victoire de la démocratie. Le déclencheur de la révolution militaire a tenu sa promesse. Il avait affirmé que « la guerre est imminente et nous allons la faire jusqu’au bout ». S’exprimant sur les antennes d’une chaîne de télévision internationale peu avant les attaques de ses positions « cobra » le déclencheur d’hostilités avait estimé ne plus pouvoir retenir longtemps ses combattants en cas de provocation des hommes de Gbagbo.
Après avoir ainsi sauvé ses compatriotes d’un nettoyage ethnique, l’ex-soldat de la force d’intervention rapide para-commando (Firpac) créée par feu le Général Robert Guéï va mettre en mission certains de ses »silencieux ».
A la tête du commando parti de Man, le Cdt Traoré Dramane. C’est ce commando qui a prêté mains fortes aux hommes du Cdt Hervé Touré qui a capturé le réfugié du bunker de Cocody. On voit sur le film le lieutenant Dosso Malaboudé dit « chef rebelle », un des hommes de mains du « déclencheur » prêter une main secourable au « woody » vaincu pour le port du treillis et du casque de protection. Comme quoi, le Cdt Fofana Losséni, né en 1974 à Mankono, membre du commando ivoirien envoyé en Centrafrique dans le cadre de la Minurca et participant actif au coup d’Etat du 24 Décembre 1999 a tenu sa promesse. Celle d’instaurer la démocratie dans son pays.
Du corridor Sud de Bouaké où il était après les combats des 7 et 8 octobre 2002 à Man où il est toujours en poste, il a su mériter la confiance de Guillaume Soro, son Secrétaire Général.
Préfet militaire de l’ouest sous contrôle des Forces Nouvelles en 2004, il est nommé commandant de la zone militaire 6 de Man. Bien avant, il a réussi à faire de cette région, une des plus sécurisées du pays alors qu’elle était avant son arrivée et la chasse aux libériens, une zone d’insécurité ambiante.
Le Cdt Fofana Losséni s’est toujours battu pour la justice. L’histoire de cette crise de la démocratie ivoirienne retiendra de lui qu’il aura permis par sa bravoure le triomphe de la vérité des urnes sur le faux.
En 2010, il a été consacré commandant du Groupement Tactique 6 après avoir été commandant du Groupement d’Instruction 1 ayant sous son commandement les ex-zones de Touba, Odiénné et Man. Le soldat Loss « le déclencheur » et ses « silencieux » car tous très avares en parole ont aidé le Président démocratiquement élu par les ivoiriens, le Dr Alassane Ouattara à s’installer au pouvoir d’Etat pour travailler pour leurs concitoyens. Le retour de la Côte d’Ivoire sur la scène internationale est bien parti de l’ouest où un homme, Loss s’est ardemment battu contre des milliers de tueurs pour que le Président Alassane Ouattara puisse aujourd’hui être aux côtés des grands du monde. Pour le plus grand bonheur des ivoiriens.
Edgar Kouassi