Depuis son retranchement au Golf hôtel, Alassane Ouattara a pris en main la direction de la cellule à penser des opérations militaires contre le régime démocratique du président Laurent Gbagbo
Alassane Ouattara, candidat malheureux au second tour de l’élection présidentielle, a clairement choisi la voie des armes comme mode d’accession au pouvoir d’Etat. Il a entamé depuis la mi-février des actions militaires en vue d’évincer le président dument élu et reconnu par le Conseil constitutionnel. Une offensive qui s’est accrue depuis lundi dernier par une vaste campagne d’annexion des territoires sous contrôle gouvernemental. Avant les assauts de ses troupes, selon des sources crédibles, la cellule pensante au Golf hôtel concocte savamment des plans d’attaque sous la supervision du «brave-tchê», s’arrogeant ainsi les attributs de chef de guerre. Certes, il n’est pas sur les lignes de front, mais Alassane Ouattara a pris le bâton de commandement pour diriger les troupes sur le théâtre des opérations. En claire, Alassane Ouattara est le maître à penser des tueries et autres exactions perpétrées par les rebelles à sa solde. Apportant ainsi son quitus à des exécutions sommaires, des razzias de certains villages. Le mentor du Rdr sera donc comptable des crimes perpétrés par ses rebelles sur toute l’étendue du territoire nationale, puisqu’ayant cautionné et conçu tous les forfaits qui touchent de nombreuses familles dont certaines sont marquées à vie.
Au fil du temps, des similitudes entre Alassane Ouattara et le Libérien Charles Taylor, puis l’Angolais Jonas Malheiro Savimbi, s’établissent progressivement. Une réputation non moins glorieuse leur emboîte le pas à la Cour pénale internationale (Cpi).
Au lendemain du second tour de l’élection présidentielle du 28 novembre dernier, le candidat malheureux a envisagé l’option militaire comme solution pour accéder au pouvoir. Bien avant les consultations électorales, il a voulu forcer le destin en finançant un coup d’Etat mué progressivement en une rébellion armée. Cette action avait pour sombre objectif de le parachuter au palais présidentiel, sans l’onction préalable du peuple.
Mohamed Kaba
Alassane Ouattara, candidat malheureux au second tour de l’élection présidentielle, a clairement choisi la voie des armes comme mode d’accession au pouvoir d’Etat. Il a entamé depuis la mi-février des actions militaires en vue d’évincer le président dument élu et reconnu par le Conseil constitutionnel. Une offensive qui s’est accrue depuis lundi dernier par une vaste campagne d’annexion des territoires sous contrôle gouvernemental. Avant les assauts de ses troupes, selon des sources crédibles, la cellule pensante au Golf hôtel concocte savamment des plans d’attaque sous la supervision du «brave-tchê», s’arrogeant ainsi les attributs de chef de guerre. Certes, il n’est pas sur les lignes de front, mais Alassane Ouattara a pris le bâton de commandement pour diriger les troupes sur le théâtre des opérations. En claire, Alassane Ouattara est le maître à penser des tueries et autres exactions perpétrées par les rebelles à sa solde. Apportant ainsi son quitus à des exécutions sommaires, des razzias de certains villages. Le mentor du Rdr sera donc comptable des crimes perpétrés par ses rebelles sur toute l’étendue du territoire nationale, puisqu’ayant cautionné et conçu tous les forfaits qui touchent de nombreuses familles dont certaines sont marquées à vie.
Au fil du temps, des similitudes entre Alassane Ouattara et le Libérien Charles Taylor, puis l’Angolais Jonas Malheiro Savimbi, s’établissent progressivement. Une réputation non moins glorieuse leur emboîte le pas à la Cour pénale internationale (Cpi).
Au lendemain du second tour de l’élection présidentielle du 28 novembre dernier, le candidat malheureux a envisagé l’option militaire comme solution pour accéder au pouvoir. Bien avant les consultations électorales, il a voulu forcer le destin en finançant un coup d’Etat mué progressivement en une rébellion armée. Cette action avait pour sombre objectif de le parachuter au palais présidentiel, sans l’onction préalable du peuple.
Mohamed Kaba