Que reste t-il aujourd’hui des 40 % du territoire de la Côte d’Ivoire « utile » qui était sous la coupole de Laurent Gbagbo après le cessez-le-feu de 2002 ? Rien ou presque rien. L’un après l’autre, chaque périmètre de ce territoire pour lequel Laurent Gbagbo et ses hommes se ventaient, est en train de tomber aux mains des Forces républicaines. Toulepleu, Blolequin, Duekoué, à l’ouest, Daloa ou Bondoukou, Agnibilékrou à l’est, sont tombées presque sans résistance aux mains des FRCI. A l’allure où vont les choses, il n’est pas étonnant que dans les heures ou jours qui suivent, d’autres villes comme Gagnoa, San-Pedro, Yamoussoukro, Tiébissou, Akoupé, Adzopé, Dabou et bien d’autres villes du sud, de l’est, de l’ouest, ne connaissent le bonheur de la libération. S’ouvriront alors grandement, les portes d’Abidjan. Là, encore, il est fort à parier que comme un couteau dans du beurre, les FRCI se frayeront le chemin des endroits stratégiques de la capitale économique de la Côte d’Ivoire. Comme on le voit, l’étau se resserre autour de Laurent Gbagbo. La marge pour lui, de sortir indemne des mailles de cette grosse nasse qui se tisse autour de sa personne, est mince. Gbagbo a encore quelques jours, sinon quelques heures pour se décider afin d’éviter à notre pays un conflit plus généralisé. Les militants de son parti, le FPI, sont rentrés dans une colère noire après la prise de certaines villes, présumées être leurs bastions. C’est le cas de Issia. Selon eux, c’est Désiré Tagro qui est à la base de l’échec de leur candidat à l’élection présidentielle. Ils accusent Désiré Tagro d’avoir favorisé l’Accord de Ouagadougou qui a conduit à l’élection et à la défaite de leur candidat. Dans leur colère, ils ont mis le feu à la résidence de ce dernier. L’histoire a montré que personne n’est sorti victorieux face à la détermination de son peuple. L’Egypte, la Tunisie en ont donné l’exemple.
TL
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