Une équipe de l’INSERM en France, s’est attachée à comprendre l’impact de l’environnement professionnel dans la survenue d’un cancer du sein.
Les femmes qui travaillent de nuit par exemple, celles qui exercent une activité dans le secteur du textile ou la fabrication de matières plastiques, seraient davantage exposées que les autres.
Bien des facteurs de risque sont aujourd’hui clairement identifiés : caractères génétiques, antécédents familiaux, grossesse tardive ou certains traitements hormonaux de la ménopause. Pourtant, ils n’expliquent qu’une minorité des cas, indique Pascal Guénel, directeur de recherche INSERM au Centre de Recherche en Epidémiologie et Santé des Populations de l’Université Paris Sud 11. Dés lors, nous nous sommes intéressés à l’environnement professionnel.
Avec son équipe, il a recueilli des informations auprès de 1 200 femmes ayant eu un cancer du sein entre 2005 et 2007. Une autre cohorte de 1 300 participantes en bonne santé, a constitué un « groupe contrôle ». Un questionnaire très précis a permis de retracer le parcours professionnel de chacune de ces femmes.
Certaines professions augmentent le risque de développer un cancer du sein, confirme l’auteur. Les femmes travaillant dans des secteurs d’activité comme le textile ou la fabrication de matières plastiques, seraient particulièrement à risque. Nous étudions l’incidence de l’exposition à certains composés tels que les solvants et les pesticides. Nos travaux ont aussi mis en évidence un lien possible entre cancer du sein et travail de nuit.
Les femmes les plus exposées sont celles qui ont travaillé dans les secteurs de la santé, de la restauration et des transports. Il semblerait que la modification de l’horloge biologique – par son incidence sur les mécanismes hormonaux – joue également un rôle. Rappelons qu’au Danemark par exemple, le cancer du sein est déjà reconnu comme maladie professionnelle chez certaines femmes ayant longtemps pratiqué le travail de nuit.
www.destinationsante.com
Les femmes qui travaillent de nuit par exemple, celles qui exercent une activité dans le secteur du textile ou la fabrication de matières plastiques, seraient davantage exposées que les autres.
Bien des facteurs de risque sont aujourd’hui clairement identifiés : caractères génétiques, antécédents familiaux, grossesse tardive ou certains traitements hormonaux de la ménopause. Pourtant, ils n’expliquent qu’une minorité des cas, indique Pascal Guénel, directeur de recherche INSERM au Centre de Recherche en Epidémiologie et Santé des Populations de l’Université Paris Sud 11. Dés lors, nous nous sommes intéressés à l’environnement professionnel.
Avec son équipe, il a recueilli des informations auprès de 1 200 femmes ayant eu un cancer du sein entre 2005 et 2007. Une autre cohorte de 1 300 participantes en bonne santé, a constitué un « groupe contrôle ». Un questionnaire très précis a permis de retracer le parcours professionnel de chacune de ces femmes.
Certaines professions augmentent le risque de développer un cancer du sein, confirme l’auteur. Les femmes travaillant dans des secteurs d’activité comme le textile ou la fabrication de matières plastiques, seraient particulièrement à risque. Nous étudions l’incidence de l’exposition à certains composés tels que les solvants et les pesticides. Nos travaux ont aussi mis en évidence un lien possible entre cancer du sein et travail de nuit.
Les femmes les plus exposées sont celles qui ont travaillé dans les secteurs de la santé, de la restauration et des transports. Il semblerait que la modification de l’horloge biologique – par son incidence sur les mécanismes hormonaux – joue également un rôle. Rappelons qu’au Danemark par exemple, le cancer du sein est déjà reconnu comme maladie professionnelle chez certaines femmes ayant longtemps pratiqué le travail de nuit.
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