PARIS, Bruno Le Roux, porte-parole du groupe PS à
l'Assemblée nationale, a souhaité que "demain, toutes les exactions puissent
être jugées" en Côte d'Ivoire, et qu'il n'y ait "aucun esprit de vengeance".
"L'arrestation de Laurent Gbagbo doit représenter un espoir de paix et de
retour à la normale", a déclaré devant la presse Bruno Le Roux, à l'issue de
la réunion hebdomadaire du groupe socialiste, rappelant que c'était
"l'obstination de Laurent Gbagbo à ne pas reconnaitre le vote du peuple
ivoirien qui a conduit à ce climat de guerre civile".
"Aujourd'hui, la demande de la France doit être, comme l'a lui-même
souligné le président Ouattara, qu'il n'y ait aucun esprit de vengeance, qu'il
soit mis un terme à toutes les exactions et que toutes les exactions puissent
être jugées demain", a-t-il ajouté.
Répondant aux voeux de nombreux députés de gauche, Bruno Le Roux a indiqué
qu'il "faudra aussi analyser ce qui s'est passé et quel a été le rôle de la
France dans le cadre du mandat de l'Onuci".
"Il faudra tirer les leçons de ce qui se passe dans les différents pays où
la France est engagée", a ajouté le député PS, "dire que la légitimité ne peut
correspondre qu'à un mandat de l'ONU, qu'à une sauvegarde de populations
menacées".
"C'est le cas en Libye", a-t-il remarqué estimant également qu'"il faudra
reposer la question de la présence de la France en Afghanistan qui ne
correspond plus à cette grille de lecture, en tout cas en matière de soutien
populaire".
l'Assemblée nationale, a souhaité que "demain, toutes les exactions puissent
être jugées" en Côte d'Ivoire, et qu'il n'y ait "aucun esprit de vengeance".
"L'arrestation de Laurent Gbagbo doit représenter un espoir de paix et de
retour à la normale", a déclaré devant la presse Bruno Le Roux, à l'issue de
la réunion hebdomadaire du groupe socialiste, rappelant que c'était
"l'obstination de Laurent Gbagbo à ne pas reconnaitre le vote du peuple
ivoirien qui a conduit à ce climat de guerre civile".
"Aujourd'hui, la demande de la France doit être, comme l'a lui-même
souligné le président Ouattara, qu'il n'y ait aucun esprit de vengeance, qu'il
soit mis un terme à toutes les exactions et que toutes les exactions puissent
être jugées demain", a-t-il ajouté.
Répondant aux voeux de nombreux députés de gauche, Bruno Le Roux a indiqué
qu'il "faudra aussi analyser ce qui s'est passé et quel a été le rôle de la
France dans le cadre du mandat de l'Onuci".
"Il faudra tirer les leçons de ce qui se passe dans les différents pays où
la France est engagée", a ajouté le député PS, "dire que la légitimité ne peut
correspondre qu'à un mandat de l'ONU, qu'à une sauvegarde de populations
menacées".
"C'est le cas en Libye", a-t-il remarqué estimant également qu'"il faudra
reposer la question de la présence de la France en Afghanistan qui ne
correspond plus à cette grille de lecture, en tout cas en matière de soutien
populaire".