FREETOWN, Le président élu de Côte d`Ivoire, Alassane
Ouattara, devra "rapidement travailler à un retour" de son pays à "la
normalité", a déclaré mardi le ministre de l`Information sierra-léonais, au
lendemain de l`arrestation du président sortant Laurent Gbagbo.
Le président Gbagbo "s`est lui-même créé des problèmes en refusant de céder
le pouvoir même s`il sait n`avoir pas gagné l`élection présidentielle. C`est
dommage qu`il se soit lui-même permis d`être évincé de cette manière", a
déclaré Ibrahima Ben Kargbo, ministre de l`Information et de la communication.
"Nous soutiendrons toute action entreprise par le président Alassane
Ouattara et espérons que le nouveau gouvernement va rapidement travailler à un
retour à la normalité en Côte d`Ivoire pour que le pays retrouve sa vraie
place dans le concert de la politique continentale", a ajouté M. Kargbo,
également porte-parole du gouvernement sierra-léonais.
Il s`exprimait au lendemain de l`arrestation de Laurent Gbagbo par les
forces du chef de l`Etat reconnu par la communauté internationale Alassane
Ouattara, avec le soutien de l`ONU et de l`armée française.
L`arrestation de M. Gbagbo a été approuvée par de nombreux Ivoiriens de
Sierra leone, dont beaucoup travaillent dans les mines d`or et de diamants de
ce pays.
"Je suis heureux que le cancer ait été extirpé pour que la Côte d`Ivoire
puisse maintenant retrouver la paix", a déclaré Salifu Kossa, mineur dans une
exploitation de diamant à Koidu, une ville de l`est de la Sierra-Leone.
Ibrahima Kina, mineur sur un site d`exploitation d`or, dit avoir perdu sa
femme et ses deux enfants dans les violences à Bouaké, dans le nord de la Côte
d`Ivoire. "Comment peut-on me demander de pardonner à Laurent Gbagbo et à ses
hommes qui en sont responsables ?", s`est-il demandé.
De son côté, Arthur Shuman, pro-Gbagbo, estime que l`ex-président ivoirien
"n`a pas été convenablement traité. Les votes doivent être recomptés".
Ouattara, devra "rapidement travailler à un retour" de son pays à "la
normalité", a déclaré mardi le ministre de l`Information sierra-léonais, au
lendemain de l`arrestation du président sortant Laurent Gbagbo.
Le président Gbagbo "s`est lui-même créé des problèmes en refusant de céder
le pouvoir même s`il sait n`avoir pas gagné l`élection présidentielle. C`est
dommage qu`il se soit lui-même permis d`être évincé de cette manière", a
déclaré Ibrahima Ben Kargbo, ministre de l`Information et de la communication.
"Nous soutiendrons toute action entreprise par le président Alassane
Ouattara et espérons que le nouveau gouvernement va rapidement travailler à un
retour à la normalité en Côte d`Ivoire pour que le pays retrouve sa vraie
place dans le concert de la politique continentale", a ajouté M. Kargbo,
également porte-parole du gouvernement sierra-léonais.
Il s`exprimait au lendemain de l`arrestation de Laurent Gbagbo par les
forces du chef de l`Etat reconnu par la communauté internationale Alassane
Ouattara, avec le soutien de l`ONU et de l`armée française.
L`arrestation de M. Gbagbo a été approuvée par de nombreux Ivoiriens de
Sierra leone, dont beaucoup travaillent dans les mines d`or et de diamants de
ce pays.
"Je suis heureux que le cancer ait été extirpé pour que la Côte d`Ivoire
puisse maintenant retrouver la paix", a déclaré Salifu Kossa, mineur dans une
exploitation de diamant à Koidu, une ville de l`est de la Sierra-Leone.
Ibrahima Kina, mineur sur un site d`exploitation d`or, dit avoir perdu sa
femme et ses deux enfants dans les violences à Bouaké, dans le nord de la Côte
d`Ivoire. "Comment peut-on me demander de pardonner à Laurent Gbagbo et à ses
hommes qui en sont responsables ?", s`est-il demandé.
De son côté, Arthur Shuman, pro-Gbagbo, estime que l`ex-président ivoirien
"n`a pas été convenablement traité. Les votes doivent être recomptés".