ABIDJAN, Le président ivoirien Alassane Ouattara a
indiqué mercredi qu`il se donnait "un à deux mois" pour obtenir la
"pacification totale" de la Côte d`Ivoire, après avoir "débarrassé" le pays
"des miliciens et mercenaires" encore présents.
"La priorité doit être de débarrasser Abidjan et le reste du pays des
miliciens et mercenaires. Je leur demande de déposer les armes de manière
immédiate, et je leur donnerai un délai imprescriptible pour le faire", a
déclaré M. Ouattara lors d`une conférence de presse au Golf hôtel d`Abidjan.
"J`ai demandé qu`un accent particulier soit mis sur la détection des armes
à Abidjan et dans les villages à l`intérieur, partout en Côte d`Ivoire, et que
ces armes soient ramenées et brûlées", a-t-il ajouté, indiquant que ces
opérations se feraient "en liaison avec les +Forces impartiales+" (mission
onusienne Onuci et force française Licorne).
"Une fois que nous aurons réussi ces opérations pour lesquelles je me donne
un à deux mois, vous verrez que la pacification sera totale", a-t-il assuré.
"Tous les soldats des Forces républicaines (pro-Ouattara, ndlr) qui seront
identifiés comme ayant été des pilleurs seront radiés des Forces
républicaines, et de manière immédiate", a-t-il encore averti, alors que ses
éléments sont accusés de nombreux pillages à Abidjan.
Interrogé sur les circonstances de la mort, mardi, de Désiré Tagro,
ex-ministre de l`Intérieur de M. Gbagbo arrêté avec lui la veille, M. Ouattara
a dit: "quand il est arrivé ici (au Golf hôtel d`Abidjan), on m`a affirmé
qu`il était en très mauvais état avec le visage quasiment ouvert, ensanglanté".
"J`ai appris qu`il était mort", a-t-il ajouté sans plus de précision,
affirmant qu`"une enquête est en cours" pour "faire la lumière sur les
circonstances de sa mort".
Le chef de l`Etat ivoirien a enfin affirmé n`avoir "aucune information" sur
les quatre personnes enlevées le 4 avril à l`hôtel Novotel d`Abidjan.
Deux Français, un Béninois et un Malaisien avaient été kidnappés par des
"éléments armés" dans un quartier alors contrôlé par le camp Gbagbo.
indiqué mercredi qu`il se donnait "un à deux mois" pour obtenir la
"pacification totale" de la Côte d`Ivoire, après avoir "débarrassé" le pays
"des miliciens et mercenaires" encore présents.
"La priorité doit être de débarrasser Abidjan et le reste du pays des
miliciens et mercenaires. Je leur demande de déposer les armes de manière
immédiate, et je leur donnerai un délai imprescriptible pour le faire", a
déclaré M. Ouattara lors d`une conférence de presse au Golf hôtel d`Abidjan.
"J`ai demandé qu`un accent particulier soit mis sur la détection des armes
à Abidjan et dans les villages à l`intérieur, partout en Côte d`Ivoire, et que
ces armes soient ramenées et brûlées", a-t-il ajouté, indiquant que ces
opérations se feraient "en liaison avec les +Forces impartiales+" (mission
onusienne Onuci et force française Licorne).
"Une fois que nous aurons réussi ces opérations pour lesquelles je me donne
un à deux mois, vous verrez que la pacification sera totale", a-t-il assuré.
"Tous les soldats des Forces républicaines (pro-Ouattara, ndlr) qui seront
identifiés comme ayant été des pilleurs seront radiés des Forces
républicaines, et de manière immédiate", a-t-il encore averti, alors que ses
éléments sont accusés de nombreux pillages à Abidjan.
Interrogé sur les circonstances de la mort, mardi, de Désiré Tagro,
ex-ministre de l`Intérieur de M. Gbagbo arrêté avec lui la veille, M. Ouattara
a dit: "quand il est arrivé ici (au Golf hôtel d`Abidjan), on m`a affirmé
qu`il était en très mauvais état avec le visage quasiment ouvert, ensanglanté".
"J`ai appris qu`il était mort", a-t-il ajouté sans plus de précision,
affirmant qu`"une enquête est en cours" pour "faire la lumière sur les
circonstances de sa mort".
Le chef de l`Etat ivoirien a enfin affirmé n`avoir "aucune information" sur
les quatre personnes enlevées le 4 avril à l`hôtel Novotel d`Abidjan.
Deux Français, un Béninois et un Malaisien avaient été kidnappés par des
"éléments armés" dans un quartier alors contrôlé par le camp Gbagbo.