C’est un pas intéressant dans la sécurisation du pays et la réconciliation des Ivoiriens. La majorité des grands commandants des Forces de Défense et de Sécurité de Côte d’Ivoire se sont mis à la disposition d’Alassane Ouattara, Président de la République de Côte d’ Ivoire. A la suite des jeunes officiers qui ont rallié le Président Ouattara aux premières heures de l’entêtement de Laurent Gbagbo, beaucoup d’officiers et des commandants de corps ont fait de même ces dernières heures. Les Généraux Detho Letho (Commandant des Forces terrestres), Généraux Kassaraté (Commandant Supérieur de la Gendarmerie), Brindou Mbia (Directeur général de la Police) et Touvoly Zogbo Bi (Chef d’Etat major particulier de Laurent Gbagbo) n’ont pas attendu que Laurent Gbagbo soit arrêté pour rejoindre Ouattara et se mettre dans la légalité. Ils viennent d’être rejoints par le général Philippe Mangou (CEMA). Hier, ces hauts gradés ont appelé sur le plateau de TCI(Télé Côte d’Ivoire) les soldats sous leur commandement à rejoindre également la légalité. Pour la plupart d’entre eux, c’est déjà fait. Et cela se ressent sur le terrain. Il y a moins de front depuis. Bien sûr, il existe encore quelques soldats, suicidaires ou otages d’une hiérarchie parallèle, qui hésitent. Ils font chorus avec quelques miliciens tout aussi entêtés. Ils n’auront cependant d’autres choix que de se rendre à l’évidence. On ne combat pas pour une cause perdue. Laurent Gbagbo a été arrêté lundi en début d’après-midi. L’ancien Chef d’Etat a immédiatement «souhaité que les armes s’arrêtent ». Que ses derniers combattants l’entendent. Au reste, toutes les armées de Cote d’Ivoire sont aujourd’hui aux ordres d’Alassane Ouattara, Chef suprême des armées. La majorité de tous les officiers de toutes ces armées le sont également de fait. Un atout somme toute indispensable pour relever les défis de la sécurisation des Ivoiriens et leur réconciliation.
KIGBAFORY Inza
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