Le président des Etats-Unis Barack Obama a salué lundi l`arrestation du président ivoirien sortant Laurent Gbagbo et a appelé "tous les groupes de miliciens" à déposer les armes. "Les Etats-Unis saluent l`évolution décisive des événements en Côte d`Ivoire, au moment où se concluent les prétentions illégitimes au pouvoir de l`ancien président Laurent Gbagbo", a déclaré M. Obama dans un communiqué. "Tous les groupes de miliciens doivent déposer les armes et reconnaître une armée représentative qui protégera tous (les Ivoiriens) sous l`autorité du président (Alassane) Ouattara", a ajouté le président américain. M. Obama, à cette occasion, a aussi remercié l`ONU et la France pour les actions entreprises afin de "protéger les civils" en Côte d`Ivoire.
Ce dénouement "représente une victoire pour la volonté démocratique du peuple ivoirien, qui a souffert pendant bien trop longtemps en raison de l`instabilité qui a suivi l`élection" présidentielle de fin novembre 2010, a commenté M. Obama, qui s`était beaucoup investi dans ce dossier, en appelant dès début décembre M. Gbagbo à s`effacer. Le président américain a noté que "pour le président Ouattara et les Ivoiriens, la difficile oeuvre de réconciliation et de reconstruction doit démarrer dès maintenant. Le président Ouattara va devoir gouverner au nom de tous les Ivoiriens, dont ceux qui n`ont pas voté pour lui". Evoquant les violences qui ont déchiré le pays depuis l`élection, M. Obama a affirmé que "les victimes et les rescapés de la violence méritent que quelqu`un réponde des crimes qui ont été commis contre eux". Avant M. Obama, sa secrétaire d`Etat Hillary Clinton avait estimé que l`arrestation de M. Gbagbo envoyait "un signal fort aux dictateurs" de la région et au-delà, sur le fait qu`ils ne "devraient pas mépriser" la voix de leurs peuples qui réclament des élections libres et justes.
Ce dénouement "représente une victoire pour la volonté démocratique du peuple ivoirien, qui a souffert pendant bien trop longtemps en raison de l`instabilité qui a suivi l`élection" présidentielle de fin novembre 2010, a commenté M. Obama, qui s`était beaucoup investi dans ce dossier, en appelant dès début décembre M. Gbagbo à s`effacer. Le président américain a noté que "pour le président Ouattara et les Ivoiriens, la difficile oeuvre de réconciliation et de reconstruction doit démarrer dès maintenant. Le président Ouattara va devoir gouverner au nom de tous les Ivoiriens, dont ceux qui n`ont pas voté pour lui". Evoquant les violences qui ont déchiré le pays depuis l`élection, M. Obama a affirmé que "les victimes et les rescapés de la violence méritent que quelqu`un réponde des crimes qui ont été commis contre eux". Avant M. Obama, sa secrétaire d`Etat Hillary Clinton avait estimé que l`arrestation de M. Gbagbo envoyait "un signal fort aux dictateurs" de la région et au-delà, sur le fait qu`ils ne "devraient pas mépriser" la voix de leurs peuples qui réclament des élections libres et justes.