ABIDJAN, L'envoyé spécial des Nations unies en Côte
d'Ivoire, Choi Young-jin, a traversé jeudi Abidjan dans un convoi d'une
vingtaine de véhicules de l'ONU pour "encourager la population à sortir de
chez elle", jugeant "très, très faible" désormais le risque de guerre civile.
Le "défilé pour la paix" de la mission des Nations unies en Côte d'Ivoire
(Onuci) a notamment traversé les axes principaux des quartiers de Cocody, du
Plateau, de Treichville, Marcory et Koumassi.
"La sécurité (à Abidjan) s'améliore plus rapidement que nous ne nous y
attendions. Les gens sortent de plus en plus nombreux de chez eux, les taxis
circulent... Nous encourageons la population à sortir de chez elle", a ensuite
expliqué Choi Young-jin au cours d'une conférence de presse.
L'envoyé du secrétaire général des Nations unies s'est montré optimiste sur
la situation dans le pays, alors que des organisations des droits de l'homme
s'inquiètent des menaces de représailles contre les partisans du président
déchu Laurent Gbagbo.
"La probabilité d'une guerre civile est très, très faible. Ce n'est pas
dans la culture ivoirienne de se massacrer, c'est une des raisons pour
lesquelles Laurent Gbagbo a fait appel à des mercenaires étrangers", a jugé M.
Choi.
"Les destructions en ville sont minimales. Les infrastructures (eau,
électricité) n'ont pas été touchées. Les pertes en vie humaines sont
inacceptables, mais il faut les mettre en perspective", a-t-il souligné, en
évoquant les bilans beaucoup plus meurtriers des conflits voisins au Liberia
et en Sierra Leone.
Près de 900 personnes ont été tuées dans des violences post-électorales en
Côte d'Ivoire, dont la moitié à Abidjan, selon l'ONU.
Laurent Gbagbo a été arrêté lundi à Abidjan, à l'issue de quatre mois de
crise née de la contestation des résultats de l'élection présidentielle,
remportée par Alassane Ouattara. Il a été transféré mercredi vers une
destination inconnue, dans le nord du pays.
"Laurent Gbagbo a sous-estimé la volonté du peuple. A la fin, il n'a pas
réussi à se gagner la population ivoirienne. En trois jours, il a perdu tout
le Sud, dont son bastion. Il n'y a pas eu tellement de combats", a-t-il dit.
"J'ai rencontré Laurent Gbagbo hier (mercredi). Je lui ai transmis deux
messages: nous allons continuer à contribuer à sa sécurité tant qu'il se
trouvera en Côte d'Ivoire et nous allons faire tout ce qui est en notre
pouvoir pour qu'il soit traité avec dignité", a assuré Choi Young-jin.
L'envoyé spécial de l'ONU a précisé que les caches d'armes de partisans de
Laurent Gbagbo récemment découvertes à Abidjan avaient été remises aux Forces
républicaines, les soldats fidèles à Alassane Ouattara.
d'Ivoire, Choi Young-jin, a traversé jeudi Abidjan dans un convoi d'une
vingtaine de véhicules de l'ONU pour "encourager la population à sortir de
chez elle", jugeant "très, très faible" désormais le risque de guerre civile.
Le "défilé pour la paix" de la mission des Nations unies en Côte d'Ivoire
(Onuci) a notamment traversé les axes principaux des quartiers de Cocody, du
Plateau, de Treichville, Marcory et Koumassi.
"La sécurité (à Abidjan) s'améliore plus rapidement que nous ne nous y
attendions. Les gens sortent de plus en plus nombreux de chez eux, les taxis
circulent... Nous encourageons la population à sortir de chez elle", a ensuite
expliqué Choi Young-jin au cours d'une conférence de presse.
L'envoyé du secrétaire général des Nations unies s'est montré optimiste sur
la situation dans le pays, alors que des organisations des droits de l'homme
s'inquiètent des menaces de représailles contre les partisans du président
déchu Laurent Gbagbo.
"La probabilité d'une guerre civile est très, très faible. Ce n'est pas
dans la culture ivoirienne de se massacrer, c'est une des raisons pour
lesquelles Laurent Gbagbo a fait appel à des mercenaires étrangers", a jugé M.
Choi.
"Les destructions en ville sont minimales. Les infrastructures (eau,
électricité) n'ont pas été touchées. Les pertes en vie humaines sont
inacceptables, mais il faut les mettre en perspective", a-t-il souligné, en
évoquant les bilans beaucoup plus meurtriers des conflits voisins au Liberia
et en Sierra Leone.
Près de 900 personnes ont été tuées dans des violences post-électorales en
Côte d'Ivoire, dont la moitié à Abidjan, selon l'ONU.
Laurent Gbagbo a été arrêté lundi à Abidjan, à l'issue de quatre mois de
crise née de la contestation des résultats de l'élection présidentielle,
remportée par Alassane Ouattara. Il a été transféré mercredi vers une
destination inconnue, dans le nord du pays.
"Laurent Gbagbo a sous-estimé la volonté du peuple. A la fin, il n'a pas
réussi à se gagner la population ivoirienne. En trois jours, il a perdu tout
le Sud, dont son bastion. Il n'y a pas eu tellement de combats", a-t-il dit.
"J'ai rencontré Laurent Gbagbo hier (mercredi). Je lui ai transmis deux
messages: nous allons continuer à contribuer à sa sécurité tant qu'il se
trouvera en Côte d'Ivoire et nous allons faire tout ce qui est en notre
pouvoir pour qu'il soit traité avec dignité", a assuré Choi Young-jin.
L'envoyé spécial de l'ONU a précisé que les caches d'armes de partisans de
Laurent Gbagbo récemment découvertes à Abidjan avaient été remises aux Forces
républicaines, les soldats fidèles à Alassane Ouattara.