ABIDJAN - Le camp militaire français d`Abidjan, où avaient été évacués au total quelque 5.000 ressortissants, notamment français, va cesser d`être la base d`accueil qu`il avait été en raison des combats dans la ville, a indiqué jeudi la force française Licorne.
"On a alerté les gens ces derniers jours, le camp de Port-Bouët fermera ses
portes demain (vendredi) soir" pour les civils qui y avaient été accueillis, a
déclaré à l`AFP le porte-parole de la force, le commandant Frédéric Daguillon.
Jeudi matin, 700 personnes se trouvaient encore dans le camp, qui a
accueilli au total 5.041 personnes, parmi lesquelles environ 50% de Français,
a-t-il poursuivi.
Environ 3.300 ont quitté le territoire ivoirien, notamment à destination de
Dakar ou Lomé, a-t-il ajouté.
Dans la matinée de jeudi, la plupart des tentes dressées sur l`immense camp
situé dans le sud de la ville, près de l`aéroport, étaient quasi-désertes, et
un peu de linge séchait encore au soleil.
"On fait confiance, c`est sécurisé donc maintenant on va chez nous", a
déclaré à l`AFP Claude, une Française à la retraite, ajoutant toutefois: "en
faisant attention. On va pas aller se promener au coin de la rue le soir".
"Moi j`ai passé ma vie ici, donc je ne me vois pas en train de partir
demain matin. Il faudrait vraiment que je n`ai plus le choix", a-t-elle
souligné.
"On a alerté les gens ces derniers jours, le camp de Port-Bouët fermera ses
portes demain (vendredi) soir" pour les civils qui y avaient été accueillis, a
déclaré à l`AFP le porte-parole de la force, le commandant Frédéric Daguillon.
Jeudi matin, 700 personnes se trouvaient encore dans le camp, qui a
accueilli au total 5.041 personnes, parmi lesquelles environ 50% de Français,
a-t-il poursuivi.
Environ 3.300 ont quitté le territoire ivoirien, notamment à destination de
Dakar ou Lomé, a-t-il ajouté.
Dans la matinée de jeudi, la plupart des tentes dressées sur l`immense camp
situé dans le sud de la ville, près de l`aéroport, étaient quasi-désertes, et
un peu de linge séchait encore au soleil.
"On fait confiance, c`est sécurisé donc maintenant on va chez nous", a
déclaré à l`AFP Claude, une Française à la retraite, ajoutant toutefois: "en
faisant attention. On va pas aller se promener au coin de la rue le soir".
"Moi j`ai passé ma vie ici, donc je ne me vois pas en train de partir
demain matin. Il faudrait vraiment que je n`ai plus le choix", a-t-elle
souligné.