Les rues d`Abidjan sont jonchées de cadavres, des scènes de pillage ont lieu dans l`ouest de la Côte d`Ivoire et des arrestations massives ont fait suite à la fin des combats dans le pays, a rapporté jeudi la Croix-Rouge internationale.
"Beaucoup de blessés ou de malades ne peuvent toujours pas se rendre à l`hôpital à cause du manque de sécurité ou de l`absence de moyens de transport. Les centres de soins qui fonctionnent sont saturés, le personnel et l`approvisionnement manquent", a déclaré Dominique Liengme, responsable du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) à Abidjan.
"Dans plusieurs quartiers de la ville, les rues sont toujours jonchées de cadavres", a-t-il ajouté.
Selon l`organisation humanitaire, des témoignages font état de scènes de pillage dans l`ouest du pays. Une importante arrivée d`aide humanitaire est nécessaire, estime le CICR.
De nombreuses personnes ont été arrêtées ces derniers jours, affirme le CICR, sans pouvoir fournir une estimation du nombre d`arrestations. Un responsable du CICR a toutefois indiqué que certaines personnes arrêtées avaient été ensuite relâchées.
Des membres du CICR ont commencé à rendre visite à des détenus à Bouaké, dans le centre-nord du pays, afin de superviser leurs conditions de détention. Le CICR a aussi demandé l`autorisation de rendre visite à l`ex-président Laurent Gbagbo et à ses proches, arrêtés lundi.
L`organisation humanitaire a pu apporter davantage d`eau, de matériel sanitaire et médical à Duékoué et Guiglo, dans l`Ouest, où se trouvent des dizaines de milliers de déplacés.
Grâce à l`aide de la Croix-Rouge, une partie des 130.000 réfugiés ivoiriens qui ont fui au Liberia depuis décembre ont commencé à reprendre contact avec leurs familles.
Après quatre mois et demi de crise, le président élu, Alassane Ouattara, a officiellement pris lundi le pouvoir en Côte d`Ivoire après l`arrestation de Laurent Gbagbo grâce à l`aide des forces de l`Onu et des militaires français.
"Beaucoup de blessés ou de malades ne peuvent toujours pas se rendre à l`hôpital à cause du manque de sécurité ou de l`absence de moyens de transport. Les centres de soins qui fonctionnent sont saturés, le personnel et l`approvisionnement manquent", a déclaré Dominique Liengme, responsable du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) à Abidjan.
"Dans plusieurs quartiers de la ville, les rues sont toujours jonchées de cadavres", a-t-il ajouté.
Selon l`organisation humanitaire, des témoignages font état de scènes de pillage dans l`ouest du pays. Une importante arrivée d`aide humanitaire est nécessaire, estime le CICR.
De nombreuses personnes ont été arrêtées ces derniers jours, affirme le CICR, sans pouvoir fournir une estimation du nombre d`arrestations. Un responsable du CICR a toutefois indiqué que certaines personnes arrêtées avaient été ensuite relâchées.
Des membres du CICR ont commencé à rendre visite à des détenus à Bouaké, dans le centre-nord du pays, afin de superviser leurs conditions de détention. Le CICR a aussi demandé l`autorisation de rendre visite à l`ex-président Laurent Gbagbo et à ses proches, arrêtés lundi.
L`organisation humanitaire a pu apporter davantage d`eau, de matériel sanitaire et médical à Duékoué et Guiglo, dans l`Ouest, où se trouvent des dizaines de milliers de déplacés.
Grâce à l`aide de la Croix-Rouge, une partie des 130.000 réfugiés ivoiriens qui ont fui au Liberia depuis décembre ont commencé à reprendre contact avec leurs familles.
Après quatre mois et demi de crise, le président élu, Alassane Ouattara, a officiellement pris lundi le pouvoir en Côte d`Ivoire après l`arrestation de Laurent Gbagbo grâce à l`aide des forces de l`Onu et des militaires français.