ABIDJAN - Un premier quotidien ivoirien, Le Patriote, très proche du nouveau chef d`Etat Alassane Ouattara, a reparu vendredi à Abidjan, avec en Une l`emblématique photo du président déchu Laurent Gbagbo lors de son arrestation, qualifié de "héros devenu zéro".
La parution des journaux avait cessé fin mars, avec le début des combats
opposant dans le pays les forces fidèles à Laurent Gbagbo aux partisans
d`Alassane Ouattara.
L`édition du Patriote est datée du jeudi 14 avril, mais le quotidien n`a
été largement diffusé à Abidjan que vendredi. Les points de presse habituels
étant pour la plupart toujours fermés dans la capitale économique du pays, le
journal est vendu à la criée ou disponible dans des commerces de proximité.
"Quel gâchis", titre le quotidien, dénonçant "des morts, des pleurs, des
larmes, la haine... pour rien", après l`arrestation de Laurent Gbagbo, mettant
fin à quatre mois de crise née de la contestation des résultats de l`élection
présidentielle, remportée par M. Ouattara.
"Opposant historique, Laurent Gbagbo avait eu l`occasion d`entrer dans
l`histoire. Hélas, il n`y est pas parvenu (...) Il se voulait Lumumba, Gbagbo
rejoint, tristement, Bokassa ou Taylor sur la liste des dictateurs africains",
estime Charles Sanga dans l`éditorial.
Consacrant l`intégralité de son édition à la "révolution des lagunes", le
Patriote revient sur les "dernières minutes du clan au sein du bunker" de la
résidence et sur les images de l`arrestation de Laurent Gbagbo, président
depuis 2000, "en maillot de corps, les traits tirés, le regard hagard" et de
son épouse Simone, qui ont suscité un grand émoi.
"Ces premières images de l`arrestation ont choqué bon nombre d`Ivoiriens,
qui les trouvent humiliantes pour un ancien chef d`Etat (...) Arrêtons de nous
méprendre. Si Laurent Gbagbo en est là aujourd`hui, c`est qu`il l`a voulu et
surtout mérité", écrit Yacouba Sangaré.
Le quotidien espère une rapide relance économique, saluant "la pluie de
milliards" des partenaires de la Côte d`Ivoire.
La parution des journaux avait cessé fin mars, avec le début des combats
opposant dans le pays les forces fidèles à Laurent Gbagbo aux partisans
d`Alassane Ouattara.
L`édition du Patriote est datée du jeudi 14 avril, mais le quotidien n`a
été largement diffusé à Abidjan que vendredi. Les points de presse habituels
étant pour la plupart toujours fermés dans la capitale économique du pays, le
journal est vendu à la criée ou disponible dans des commerces de proximité.
"Quel gâchis", titre le quotidien, dénonçant "des morts, des pleurs, des
larmes, la haine... pour rien", après l`arrestation de Laurent Gbagbo, mettant
fin à quatre mois de crise née de la contestation des résultats de l`élection
présidentielle, remportée par M. Ouattara.
"Opposant historique, Laurent Gbagbo avait eu l`occasion d`entrer dans
l`histoire. Hélas, il n`y est pas parvenu (...) Il se voulait Lumumba, Gbagbo
rejoint, tristement, Bokassa ou Taylor sur la liste des dictateurs africains",
estime Charles Sanga dans l`éditorial.
Consacrant l`intégralité de son édition à la "révolution des lagunes", le
Patriote revient sur les "dernières minutes du clan au sein du bunker" de la
résidence et sur les images de l`arrestation de Laurent Gbagbo, président
depuis 2000, "en maillot de corps, les traits tirés, le regard hagard" et de
son épouse Simone, qui ont suscité un grand émoi.
"Ces premières images de l`arrestation ont choqué bon nombre d`Ivoiriens,
qui les trouvent humiliantes pour un ancien chef d`Etat (...) Arrêtons de nous
méprendre. Si Laurent Gbagbo en est là aujourd`hui, c`est qu`il l`a voulu et
surtout mérité", écrit Yacouba Sangaré.
Le quotidien espère une rapide relance économique, saluant "la pluie de
milliards" des partenaires de la Côte d`Ivoire.
