Dans un communiqué rendu public le jeudi 14 avril 2011, le Groupement des Editeurs de Presse de Côte d’Ivoire (GEPCI) a appelé à la reprise du travail dès le dimanche 17 avril 2011 dans les entreprises de presse. Aussi la distribution de la presse devrait-elle reprendre le lundi 18 avril 2011.
Cependant, le GEPCI tient à rappeler que l’approvisionnement du marché de la presse en journaux ne saurait être effectif si des conditions sécuritaires suffisantes ne sont pas réunies.
C’est pourquoi, il exhorte les autorités compétentes à prendre les dispositions nécessaires, notamment des consignes aux Forces Républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI), aux fins d’assurer la sécurité des entreprises de presse et des personnes qui y travaillent, sans distinction de lignes éditoriales. Cela est une condition sine qua none du plein exercice de la liberté de la presse.
Le GEPCI demande également aux populations de s’inscrire résolument dans la droite ligne des valeurs de pardon et de réconciliation, dans la justice certes, prônées par les nouvelles autorités, en s’abstenant de saccager des rédactions et/ou de porter atteinte à l’intégrité physique des journalistes. C'est ici le lieu d'inviter les journalistes et les éditeurs de presse à respecter et à faire respecter le code de déontologie, qu'ils se sont librement donné notamment en évitant d'écrire des articles qui incitent à la haine tribale, à la violence et fragilisent la cohésion sociale.
Le Groupement exprime, par ailleurs, sa solidarité aux dirigeants et aux employés de la société de routage et de distribution EDIPRESSE, qui a été incendiée par des miliciens du GPP le dimanche 03 avril 2011.
Fait à Abidjan, le 17 Avril 2011
Pour le Bureau Exécutif du GEPCI
Le Président
Dénis KAH ZION
Cependant, le GEPCI tient à rappeler que l’approvisionnement du marché de la presse en journaux ne saurait être effectif si des conditions sécuritaires suffisantes ne sont pas réunies.
C’est pourquoi, il exhorte les autorités compétentes à prendre les dispositions nécessaires, notamment des consignes aux Forces Républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI), aux fins d’assurer la sécurité des entreprises de presse et des personnes qui y travaillent, sans distinction de lignes éditoriales. Cela est une condition sine qua none du plein exercice de la liberté de la presse.
Le GEPCI demande également aux populations de s’inscrire résolument dans la droite ligne des valeurs de pardon et de réconciliation, dans la justice certes, prônées par les nouvelles autorités, en s’abstenant de saccager des rédactions et/ou de porter atteinte à l’intégrité physique des journalistes. C'est ici le lieu d'inviter les journalistes et les éditeurs de presse à respecter et à faire respecter le code de déontologie, qu'ils se sont librement donné notamment en évitant d'écrire des articles qui incitent à la haine tribale, à la violence et fragilisent la cohésion sociale.
Le Groupement exprime, par ailleurs, sa solidarité aux dirigeants et aux employés de la société de routage et de distribution EDIPRESSE, qui a été incendiée par des miliciens du GPP le dimanche 03 avril 2011.
Fait à Abidjan, le 17 Avril 2011
Pour le Bureau Exécutif du GEPCI
Le Président
Dénis KAH ZION