Yamoussoukro / Tous les services publics ont repris

La reprise du travail souhaitée par le ministre Gnamien Konan est effective dans la capitale politique. A part l’école qui reprendra sûrement le 26 avril, tous les services publics sont à l’œuvre. A commencer par la préfectorale qui enregistre la présence effective, dès 7h3O, de tous les fonctionnaires, l’exemple étant donné par le Préfet Ekponon Assoumou André et ses 2 secrétaires généraux. « Tous les services publics sont ouverts et ont repris le travail », assure Traoré Youssouf, le SG 1 de la préfecture de Yamoussoukro. La meilleure preuve, c’est le Chr dont tous les services fonctionnent. « De toute façon, l’hôpital a toujours été assujetti au service minimum. Quand bien même il y avait des troubles, on a toujours occupé nos services. Les médecins, les infirmiers et sages-femmes, les aides-soignants aussi bien que le personnel administratif et les techniciens de surface, tous ont travaillé. Le message du ministre de la fonction publique n’a fait que confirmer ce qui se passait au CHR car nous, on n’a pas eu de temps mort. Nous sommes tous à nos postes », dixit Dr Damaud Olivier, secrétaire général du Synacasci (Syndicat national des cadres supérieurs de la santé). Ce que nous avons constaté sur place, même si ce n’est pas encore l’affluence des grands jours. Idem à la mairie où les services sont tous ouverts, surtout l’Etat-civil très demandé. Même constat aux impôts, à la paierie du District et au District lui-même malgré l’absence du Gouverneur N’Dri Apollinaire. Le bémol dans cette reprise sera sûrement la non-ouverture des banques, donc le problème de salaire, hantise de plusieurs fonctionnaires. « Il faut que les banques reprennent et que l’on soit payé. Cela facilitera encore plus la reprise, car, non seulement nous pourrons nourrir nos familles, mais aussi, résoudre le problème de transport», explique un agent de la Poste. Il y a aussi que les deux commissariats, la préfecture de police et la gendarmerie ayant été mis à sac, les agents ne savent pas encore où aller. Cette reprise a été facilitée par celle du transport urbain et du commerce dès le lendemain de l’entrée victorieuse des FRCI à Yamoussoukro. Même s’ils se plaignent de la pénurie de carburant (seuls deux stations ouverts hier), les taxis circulent.

Ousmane Diallo à Yamoussoukro