Depuis 72 heures, la vie semble avoir repris à Abidjan et dans la quasi-totalité des grandes villes du pays. Fonctionnaires, opérateurs économiques, commerçants et transporteurs ont renoué avec le travail. Et avec la réouverture annoncée de la Bceao et des banques commerciales, tout devrait, pense-t-on, aller pour le mieux. Malheureusement, ce bel élan collectif est quelque terni par les agissements de certaines poches de miliciens armés par l`ex-régime de M. Gbagbo.
Le président de la République a lancé un message de paix et de réconciliation qui est tombé dans les oreilles de ceux qui veulent entendre. Les chefs militaires avec à leur tête le Général Philippe Mangou ont pris leurs responsabilités. Ils ont décidé de se mettre du côté de la République, de veiller sur la sécurité des biens et des personnes et d`assurer la défense des Institutions républicaines aux côtés de leurs frères d`armes des Frci. Un acte de haute portée patriotique qui a été salué par l`ensemble des Ivoiriens en ce sens qu`il est de nature à restaurer la confiance entre les citoyens et à créer les conditions sécuritaires si nécessaires à la relance économique.
Le Général Mangou a pris son bâton de pèlerin, il sillonne les casernes, parle aux soldats pour une réconciliation des cœurs et des esprits. Les résultats de cette campagne ne se sont pas fait attendre. Les policiers ont repris le travail, les gendarmes aussi sont visibles aux corridors à côté des éléments des Frci. C`est la dynamique de la reprise. Un nouvel élan, une nouvelle page de l`histoire de notre pays est en train de s`écrire. Avec toutes les filles et fils de la Côte d`Ivoire.
Dans la foulée du général Mangou, certains chefs de milices ont aussi décidé de déposer les armes. Maguy le Tocard, l`un des chefs miliciens de Yopougon et le célébrissime Eugène Djué, l`une des icônes de la galaxie patriotique inféodée à l`ex-régime, ont déposé les armes et appelé à reconnaître les nouvelles autorités du pays. Mais pour autant, le pays n`est pas encore totalement pacifié. Des groupes armés continuent de défier la République et d`instaurer un climat de terreur à Abidjan et dans certaines localités du pays. Des individus continuent de détenir des armes de guerre en dépit des nombreux appels. Toute chose qui démontre que si le Fpi a officiellement appelé à la cessation des violences, des poches de résistance existent encore. Des groupes armés à la solde de l`ex-régime sévissent toujours. Comme si le Fpi peinait à se débarrasser de ses vieux habits. Car il ne faut point s’y méprendre, le Fpi n`est pas étranger aux groupes de milices qui sèment la terreur à Yopougon et aux mercenaires qui continuent d`endeuiller l`Ouest ivoirien. Les armes que ces jeunes gens détiennent ne leur sont pas tombées du ciel. Elles ont été achetées et distribuées. Qui ne se souvient des récents appels de Blé Goudé à l`état-major des armées ? Le Fpi doit faire plus qu`un simple discours. Il doit s`engager sur le terrain pour convaincre ses jeunes de déposer les armes. Il ne faut pas attendre le lendemain d`une opération de nettoyage des zones à problème pour parler d`exécutions sommaires, de massacre. Parce qu`à la vérité, le combat de ces jeunes gens est sans issue. La Côte d`Ivoire doit se consacrer à autre chose qu`à des affrontements armés.
Paul Koudou
Le président de la République a lancé un message de paix et de réconciliation qui est tombé dans les oreilles de ceux qui veulent entendre. Les chefs militaires avec à leur tête le Général Philippe Mangou ont pris leurs responsabilités. Ils ont décidé de se mettre du côté de la République, de veiller sur la sécurité des biens et des personnes et d`assurer la défense des Institutions républicaines aux côtés de leurs frères d`armes des Frci. Un acte de haute portée patriotique qui a été salué par l`ensemble des Ivoiriens en ce sens qu`il est de nature à restaurer la confiance entre les citoyens et à créer les conditions sécuritaires si nécessaires à la relance économique.
Le Général Mangou a pris son bâton de pèlerin, il sillonne les casernes, parle aux soldats pour une réconciliation des cœurs et des esprits. Les résultats de cette campagne ne se sont pas fait attendre. Les policiers ont repris le travail, les gendarmes aussi sont visibles aux corridors à côté des éléments des Frci. C`est la dynamique de la reprise. Un nouvel élan, une nouvelle page de l`histoire de notre pays est en train de s`écrire. Avec toutes les filles et fils de la Côte d`Ivoire.
Dans la foulée du général Mangou, certains chefs de milices ont aussi décidé de déposer les armes. Maguy le Tocard, l`un des chefs miliciens de Yopougon et le célébrissime Eugène Djué, l`une des icônes de la galaxie patriotique inféodée à l`ex-régime, ont déposé les armes et appelé à reconnaître les nouvelles autorités du pays. Mais pour autant, le pays n`est pas encore totalement pacifié. Des groupes armés continuent de défier la République et d`instaurer un climat de terreur à Abidjan et dans certaines localités du pays. Des individus continuent de détenir des armes de guerre en dépit des nombreux appels. Toute chose qui démontre que si le Fpi a officiellement appelé à la cessation des violences, des poches de résistance existent encore. Des groupes armés à la solde de l`ex-régime sévissent toujours. Comme si le Fpi peinait à se débarrasser de ses vieux habits. Car il ne faut point s’y méprendre, le Fpi n`est pas étranger aux groupes de milices qui sèment la terreur à Yopougon et aux mercenaires qui continuent d`endeuiller l`Ouest ivoirien. Les armes que ces jeunes gens détiennent ne leur sont pas tombées du ciel. Elles ont été achetées et distribuées. Qui ne se souvient des récents appels de Blé Goudé à l`état-major des armées ? Le Fpi doit faire plus qu`un simple discours. Il doit s`engager sur le terrain pour convaincre ses jeunes de déposer les armes. Il ne faut pas attendre le lendemain d`une opération de nettoyage des zones à problème pour parler d`exécutions sommaires, de massacre. Parce qu`à la vérité, le combat de ces jeunes gens est sans issue. La Côte d`Ivoire doit se consacrer à autre chose qu`à des affrontements armés.
Paul Koudou