«Lorsque les médias de la haine à la rwandaise préconisent de s'en prendre à des civils sans défense et d'attaquer les organisations humanitaires internationales, certains individus doivent être traduits en justice», déclarait Jan Egeland, alors Coordinateur des secours d'urgence de l'ONU. C'était en 2006. Depuis, les médias ivoiriens se sont eux aussi enfoncés dans cette logique de haine. Instrumentalisés par les leaders politiques, ils se sont illustrés, au cours des 134 jours de crise postélectorale par leur capacité à jeter de l'huile sur le feu.
La période de contestation des résultats de la présidentielle de novembre 2010 s'est rapidement transformée en véritable bataille par medias interposés entre les camps pro-Ouattara et pro-Gbagbo. Alors que ce dernier... suite de l'article sur Slate Afrique
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