Contraints à fermer à cause de l’anarchie installée dans le milieu par le clan Gbagbo, les banques et établissements financiers veulent effacer cette page triste de l’histoire pour relancer au plus vite leurs activités.
C’est indéniablement, la réouverture des banques sera l’un des leviers qui va booster la reprise timide et progressive de l’activité économique. Le secteur financier et bancaire rudement déstructuré par le clan de l’ancien président déchu Laurent Gbagbo pendant la défunte crise post-électorale marquée depuis le 11 avril par l’arrestation de l’ex-chef d’Etat, prépare activement le redémarrage de ses activités. Démontrant ainsi que l’appel au retour à la normalisation du président de la République Alassane Ouattara, le 7 avril dernier, a eu l’adhésion sans faille des opérateurs économiques. «J’ai saisi le Gouverneur de la Bceao pour la réouverture de ses agences en Côte d’Ivoire, en vue d’assurer la reprise des opérations dans toutes banques et permettre le règlement des salaires et des arriérés de salaires dans les plus brefs délais. J’ai demandé que les sanctions de l’Union européenne sur les ports d’Abidjan et de San Pedro et sur certaines entités publiques du fait du régime illégitime de M. Laurent Gbagbo, soient levées», avait déclaré dans son discours à la nation, le chef de l’Etat ivoirien.
L’état des lieux
Fait notable, selon des sources bien introduites, après cet appel solennel du nouveau locataire du Palais présidentiel passablement touché à cause de l’entêtement du candidat malheureux de la présidentielle du 28 novembre dernier, la Banque centrale depuis son siège de Dakar et qui, faut-il l’indiquer, régule l’activité bancaire dans la zone Uemoa, a mis en place une mission d’inspection pour évaluer la situation dans ses différentes agences en Côte d’Ivoire. Sa présence serait donc imminente dans la capitale économique ivoirienne pour mesurer l’ampleur des dégâts. Si le système informatique totalement maîtrisé et sécurisé-toutes les données étaient centralisées dans la capitale sénégalaise-bien avant l’occupation illégale et le braquage de l’agence principale d’Abidjan par les forces du régime virtuel Gbagbo, des responsables locaux de la banque des banques estiment cependant qu’au plan comptable, il faudra effectivement procéder à un état des lieux très minutieux. C’est-à-dire voir l’état des caisses et des coffres-forts et évaluer les sommes qui ont été extraites illégalement par le camp Gbagbo. Après quoi, il va falloir situer les responsabilités. Au dire de ces responsables, c’est une procédure qui peut prendre encore quelques jours puisqu’elle concerne aussi Abidjan que les autres agences implantées dans les villes de l’intérieur (Daloa, San Pedro,…). Mais pour eux, d’ici début mai, la banque centrale pourra rouvrir, tentant ainsi de garder une extrême prudence. Par ailleurs, des sources indiquent que les salaires et arriérés des salaires des fonctionnaires seront payés à la fin de ce mois. Ce qui veut dire que les choses pourraient aller très vite. En effet, c’est vrai qu’aujourd’hui, aucune banque commerciale privée ni publique n’a commencé à fonctionner véritablement. Toutes ces institutions bancaires regardent avec une attention particulière l’évolution de la situation au niveau de l’institut d’émission, l’acteur incontournable du système de compensation. N’empêche, les banques commerciales mettent également les bouchées-doubles pour reprendre leurs opérations. C’est le cas, par exemple, de la Sgbci et de la Bicici, respectivement filiales des groupes français la Société générale et Bnp paribas. «Nous sommes en train de faire le point de la situation comme la situation l’exige.
Les populations bientôt soulagées
Les dirigeants de la banque ont pris attache avec tous les directeurs d’agence pour mettre en place des comités internes et évaluer les dégâts subis dans les secteurs qui ont été plus touchés par le conflit armé. Il s’agira ensuite de procéder à certaines réparations ou réhabilitations», fait remarquer un cadre de la Sgbci, joint au téléphone. Pour lui, la réquisition illégale des filiales françaises par les pro-Gbagbo n’aura pas une incidence fâcheuse sur leur système d’exploitation qui a été protégé. «Les hommes de l’ancien président ont tenté de créer leur propre système informatique qu’ils n’ont pas pu déployer réellement sur l’ensemble du réseau pour relancer l’activité bancaire sur l’étendue du territoire national. Ils étaient concentrés au Plateau. Donc, c’est un problème résiduel qui sera traité rapidement. Nous allons tout nettoyer. Mais pour la reprise totale, il faudra que, la Bceao ouvre pour qu’on lui emboîte le pas. C’est notre arbitre qui régule tout», souligne ce banquier. Pour mémoire, il faut noter que dans son obstination à conserver le pouvoir perdu dans les urnes face à Alassane Ouattara, le nouveau président élu, le clan Gbagbo a malheureusement contribué à installer un véritable désordre dans le système bancaire et financier. Conséquence : le pays a connu un séisme bancaire sans précédent avec la fermeture de plusieurs banques en l’espace d’une semaine au mois de février. Toute chose qui a aggravé le calvaire des populations et des opérateurs économiques, dans la mesure où aucune opération ni transaction n’étaient plus possibles. Aujourd’hui, les professionnels du secteur bancaire veulent effacer rapidement cette page triste de l’économie ivoirienne pour s’inscrire dans la nouvelle page blanche ouverte par le président de la République, Alassane Ouattara, pour amorcer la nouvelle marche vers le développement économique et social du pays.
Cissé Cheick Ely
C’est indéniablement, la réouverture des banques sera l’un des leviers qui va booster la reprise timide et progressive de l’activité économique. Le secteur financier et bancaire rudement déstructuré par le clan de l’ancien président déchu Laurent Gbagbo pendant la défunte crise post-électorale marquée depuis le 11 avril par l’arrestation de l’ex-chef d’Etat, prépare activement le redémarrage de ses activités. Démontrant ainsi que l’appel au retour à la normalisation du président de la République Alassane Ouattara, le 7 avril dernier, a eu l’adhésion sans faille des opérateurs économiques. «J’ai saisi le Gouverneur de la Bceao pour la réouverture de ses agences en Côte d’Ivoire, en vue d’assurer la reprise des opérations dans toutes banques et permettre le règlement des salaires et des arriérés de salaires dans les plus brefs délais. J’ai demandé que les sanctions de l’Union européenne sur les ports d’Abidjan et de San Pedro et sur certaines entités publiques du fait du régime illégitime de M. Laurent Gbagbo, soient levées», avait déclaré dans son discours à la nation, le chef de l’Etat ivoirien.
L’état des lieux
Fait notable, selon des sources bien introduites, après cet appel solennel du nouveau locataire du Palais présidentiel passablement touché à cause de l’entêtement du candidat malheureux de la présidentielle du 28 novembre dernier, la Banque centrale depuis son siège de Dakar et qui, faut-il l’indiquer, régule l’activité bancaire dans la zone Uemoa, a mis en place une mission d’inspection pour évaluer la situation dans ses différentes agences en Côte d’Ivoire. Sa présence serait donc imminente dans la capitale économique ivoirienne pour mesurer l’ampleur des dégâts. Si le système informatique totalement maîtrisé et sécurisé-toutes les données étaient centralisées dans la capitale sénégalaise-bien avant l’occupation illégale et le braquage de l’agence principale d’Abidjan par les forces du régime virtuel Gbagbo, des responsables locaux de la banque des banques estiment cependant qu’au plan comptable, il faudra effectivement procéder à un état des lieux très minutieux. C’est-à-dire voir l’état des caisses et des coffres-forts et évaluer les sommes qui ont été extraites illégalement par le camp Gbagbo. Après quoi, il va falloir situer les responsabilités. Au dire de ces responsables, c’est une procédure qui peut prendre encore quelques jours puisqu’elle concerne aussi Abidjan que les autres agences implantées dans les villes de l’intérieur (Daloa, San Pedro,…). Mais pour eux, d’ici début mai, la banque centrale pourra rouvrir, tentant ainsi de garder une extrême prudence. Par ailleurs, des sources indiquent que les salaires et arriérés des salaires des fonctionnaires seront payés à la fin de ce mois. Ce qui veut dire que les choses pourraient aller très vite. En effet, c’est vrai qu’aujourd’hui, aucune banque commerciale privée ni publique n’a commencé à fonctionner véritablement. Toutes ces institutions bancaires regardent avec une attention particulière l’évolution de la situation au niveau de l’institut d’émission, l’acteur incontournable du système de compensation. N’empêche, les banques commerciales mettent également les bouchées-doubles pour reprendre leurs opérations. C’est le cas, par exemple, de la Sgbci et de la Bicici, respectivement filiales des groupes français la Société générale et Bnp paribas. «Nous sommes en train de faire le point de la situation comme la situation l’exige.
Les populations bientôt soulagées
Les dirigeants de la banque ont pris attache avec tous les directeurs d’agence pour mettre en place des comités internes et évaluer les dégâts subis dans les secteurs qui ont été plus touchés par le conflit armé. Il s’agira ensuite de procéder à certaines réparations ou réhabilitations», fait remarquer un cadre de la Sgbci, joint au téléphone. Pour lui, la réquisition illégale des filiales françaises par les pro-Gbagbo n’aura pas une incidence fâcheuse sur leur système d’exploitation qui a été protégé. «Les hommes de l’ancien président ont tenté de créer leur propre système informatique qu’ils n’ont pas pu déployer réellement sur l’ensemble du réseau pour relancer l’activité bancaire sur l’étendue du territoire national. Ils étaient concentrés au Plateau. Donc, c’est un problème résiduel qui sera traité rapidement. Nous allons tout nettoyer. Mais pour la reprise totale, il faudra que, la Bceao ouvre pour qu’on lui emboîte le pas. C’est notre arbitre qui régule tout», souligne ce banquier. Pour mémoire, il faut noter que dans son obstination à conserver le pouvoir perdu dans les urnes face à Alassane Ouattara, le nouveau président élu, le clan Gbagbo a malheureusement contribué à installer un véritable désordre dans le système bancaire et financier. Conséquence : le pays a connu un séisme bancaire sans précédent avec la fermeture de plusieurs banques en l’espace d’une semaine au mois de février. Toute chose qui a aggravé le calvaire des populations et des opérateurs économiques, dans la mesure où aucune opération ni transaction n’étaient plus possibles. Aujourd’hui, les professionnels du secteur bancaire veulent effacer rapidement cette page triste de l’économie ivoirienne pour s’inscrire dans la nouvelle page blanche ouverte par le président de la République, Alassane Ouattara, pour amorcer la nouvelle marche vers le développement économique et social du pays.
Cissé Cheick Ely