Une nouvelle page de l’histoire de notre carré est en train de s’écrire. Sous nos yeux. Certainement avec notre concours. Elle est morte, la République d’hier, avec ses réalités, ses pratiques et ses certitudes. C’est vrai, toutes les poches de résistance ne sont pas encore réduites. Les tireurs au flanc n’ont pas encore dit leur dernier mot. Il serait trot tôt de crier victoire. Mais, il serait également inconvenant de ne pas voir le soleil qui pointe à l’horizon, annonçant des changements dans les comportements et façons de faire et de vivre des uns et des autres. Celui qui refusera de monter dans le train de la Nouvelle République accusera mille ans de retard. Parce que, c’est à ce stade de développement que nous ont laissés les bien-pensants d’hier. L’air est à la réconciliation. Réconcilions-nous ! D’abord avec nous-mêmes. Faisons une introspection, regardons en nous-mêmes pour voir si nous avons toujours fait ce qu’il fallait pour éviter à notre pays, le cauchemar qu’il a vécu pendant ces dix longues années. Quand nous aurons fait cet exercice sans faux fuyant, alors, nous serons prêts à nous réconcilier avec nos voisins, nos frères et sœurs. Avec l’étranger que nous avons rencontré au détour d’un chemin. La nouvelle République ne saurait s’accommoder de comportements punissables devant Dieu et devant les hommes. Dans cette nouvelle République, après nous être réconciliés entre nous, nous devons nous réconcilier avec notre pays. C’est-à-dire, nous (re)mettre au travail. Ce ne sont pas les bons exemples qui nous manquent. Le champion du travail bien fait et vite fait est de retour. Débarrassons-nous des habitudes acquises sous la refondation. La rue Princesse grouillera toujours de monde. Mais elle ne sera plus le lieu privilégié du travailleur du matin. La nouvelle République a besoin de nos bras, de nos forces et de nos intelligences. Le bon peuple de Côte d’Ivoire est fatigué des incantations, fatigué d’attendre le bonheur qui lui tomberait du ciel parce que Dieu qui l’aime lui aurait envoyé un messie. Le 28 novembre 2010, son choix a été clair : Alassane Ouattara au pouvoir, c’est l’union, la discipline et le travail. Et le bon peuple ne s’y est pas trompé. La nouvelle République qui se met en place parle de fraternité. Elle appelle ses fils et ses filles à la réconciliation. Que peut-on obtenir dans la désunion et le désordre ? Rien qui vaille. Autant dire qu’après ces derniers soubresauts, la nouvelle Côte d’Ivoire sera agréable à vivre
Politique Publié le jeudi 21 avril 2011 | Le Patriote