A l'instar du secteur de la santé, de l'éducation, du commerce, de la salubrité, etc. le sport aura besoin de l'apport de l'Etat pour sa relance. Actuellement dans la tourmente à cause du manque de financement, le sport ivoirien a besoin d'une main salvatrice. Ce qu'elle devrait certainement trouver auprès de l'Etat de Côte d'Ivoire. Certes la loi sur le sport n'est pas encore votée, mais il faut sauver ces milliers de jeunes qui ont fait du sport leur profession. Le président Alassane Ouattara qui a mis la jeunesse au centre de son programme devrait se pencher sur ce cas pour faciliter la reprise des activités sportives sur toute l'étendue du territoire national. Le sport étant un facteur d'union, de fraternité, de rapprochement, de concorde et de pardon, il aura une place de premier choix dans la mission de réconciliation du président Ouattara. Alors, il faut lui permettre de vivre. La Côte d'Ivoire compte un peu plus de 26 fédérations. En attendant le vote de la loi sur le sport, un apport exceptionnel de l'Etat permettra de préserver le travail de milliers de jeunes. Le ministre des Sports, Dagobert Banzio, n'est pas étranger à ce domaine. La reprise des activités sportives dans les plus brefs délais doit être au centre de son action aujourd'hui. Ce qui implique une rencontre avec les différentes fédérations au plus vite afin de voir ensemble les modalités de la reprise. Les fonctionnaires du ministère des Sports peuvent aller au travail et élaborer la politique sportive au niveau national. Mais que vaudra le fruit de leur réflexion si ceux qui doivent le mettre en application ne sont pas en exercice ? Le ministère de l'Education nationale n'aura aucune importance sans élèves. Pendant qu'on songe à trouver les moyens pour sauver l'école, il ne faut pas oublier le sport.
OG
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