Annoncée depuis quelques jours, la rencontre du nouveau DG de la RTI avec ses agents s’est déroulée, hier matin, au studio B de la maison de la télévision. Droit dans ses bottes, Brou Aka Pascal a prévenu que tous écriront une nouvelle page de la RTI.
Il était annoncé, hier, au siège de la RTI à Cocody. Sanglé d’un costume gris et d’une cravate bleue à rayures noire, il a été accueilli en messie avec bouquets de fleurs et fanfare. Il a parlé dans un studio B noir de monde. Le DG adjoint, le président du Conseil national de la presse (Eugène Kacou), les directeurs centraux et départementaux, les agents et autres l’ont écouté. Religieusement. Une vraie réunion de famille ! Il les a rassurés. Lui, c’est le nouveau patron de la maison bleue, Brou Aka Pascal. Il remplace un autre Brou. Celui-là, à vite oublier, Amessan Pierre. Et l’ancien rédacteur en chef bombardé directeur général par le nouveau président de la République, Alassane Ouattara, n’est pas ingrat. « Je rends grâce à Dieu pour l’occasion donnée de nous retrouver ici. 33 ans de vie professionnelle couronnée par le poste de DG est une chance. Je rends donc hommage à Alassane Ouattara qui sans me connaître, m’a fait confiance. Merci au premier ministre pour ses conseils avisés. Merci aussi au ministre Hamed Bakayoko pour son appui. Je prends l’engagement d’accomplir ma mission avec courage, humilité et rigueur », a-t-il indiqué, d’entrée, étreint par l’émotion. Avant d’indiquer que la RTI prend un nouveau départ avec ADO et de livrer ses dix principaux chantiers : « Au plan technique, nous sommes obligés de nous mettre au diapason des réalités de la mondialisation. Certes, la situation financière est préoccupante mais nous devrons faire preuve d’ingéniosité. Il est impératif d’acquérir du matériel d’équipement de pointe. Nous devons mettre fin au rôle néfaste de la RTI dans l’exaspération des clivages. Nous demandons également pardon aux Ivoiriens qui ont souffert de nos pratiques anti-professionnelles. Sous mes ordres, la RTI participera au processus de paix et de réconciliation ». Les cinq autres chantiers ne sont pas moins alléchants : « Offrir une autre image de la RTI, avoir une vision managériale avec des capacités renforcées et une gestion rationnelle, restructurer en profondeur les services et améliorer leur qualité, améliorer les conditions de travail des agents et pour boucler la boucle, hisser la RTI au diapason des grandes chaînes de télévision dans le monde ». Ouf ! Il est bon de savoir qu’en attendant que la RTI, pillée en bon ordre et devenue inopérationnelle, reprenne du service, un audit et l’expression des besoins sont en train d’être réalisés. Mais déjà, Brou Aka Pascal tient à le signifier aux agents de la télé et de la radio avec qui il travaillera: « ne redevenez plus la RTI de la honte… ». Pour rappel, le nouveau DG de la RTI était entouré du ministre Hamed Bakayoko, d’Aka Sayé Lazare, de Degny Maixent, d’Eugène Kacou et de Mamadou Moussa Coulibaly.
Guy-Florentin Yaméogo
Il était annoncé, hier, au siège de la RTI à Cocody. Sanglé d’un costume gris et d’une cravate bleue à rayures noire, il a été accueilli en messie avec bouquets de fleurs et fanfare. Il a parlé dans un studio B noir de monde. Le DG adjoint, le président du Conseil national de la presse (Eugène Kacou), les directeurs centraux et départementaux, les agents et autres l’ont écouté. Religieusement. Une vraie réunion de famille ! Il les a rassurés. Lui, c’est le nouveau patron de la maison bleue, Brou Aka Pascal. Il remplace un autre Brou. Celui-là, à vite oublier, Amessan Pierre. Et l’ancien rédacteur en chef bombardé directeur général par le nouveau président de la République, Alassane Ouattara, n’est pas ingrat. « Je rends grâce à Dieu pour l’occasion donnée de nous retrouver ici. 33 ans de vie professionnelle couronnée par le poste de DG est une chance. Je rends donc hommage à Alassane Ouattara qui sans me connaître, m’a fait confiance. Merci au premier ministre pour ses conseils avisés. Merci aussi au ministre Hamed Bakayoko pour son appui. Je prends l’engagement d’accomplir ma mission avec courage, humilité et rigueur », a-t-il indiqué, d’entrée, étreint par l’émotion. Avant d’indiquer que la RTI prend un nouveau départ avec ADO et de livrer ses dix principaux chantiers : « Au plan technique, nous sommes obligés de nous mettre au diapason des réalités de la mondialisation. Certes, la situation financière est préoccupante mais nous devrons faire preuve d’ingéniosité. Il est impératif d’acquérir du matériel d’équipement de pointe. Nous devons mettre fin au rôle néfaste de la RTI dans l’exaspération des clivages. Nous demandons également pardon aux Ivoiriens qui ont souffert de nos pratiques anti-professionnelles. Sous mes ordres, la RTI participera au processus de paix et de réconciliation ». Les cinq autres chantiers ne sont pas moins alléchants : « Offrir une autre image de la RTI, avoir une vision managériale avec des capacités renforcées et une gestion rationnelle, restructurer en profondeur les services et améliorer leur qualité, améliorer les conditions de travail des agents et pour boucler la boucle, hisser la RTI au diapason des grandes chaînes de télévision dans le monde ». Ouf ! Il est bon de savoir qu’en attendant que la RTI, pillée en bon ordre et devenue inopérationnelle, reprenne du service, un audit et l’expression des besoins sont en train d’être réalisés. Mais déjà, Brou Aka Pascal tient à le signifier aux agents de la télé et de la radio avec qui il travaillera: « ne redevenez plus la RTI de la honte… ». Pour rappel, le nouveau DG de la RTI était entouré du ministre Hamed Bakayoko, d’Aka Sayé Lazare, de Degny Maixent, d’Eugène Kacou et de Mamadou Moussa Coulibaly.
Guy-Florentin Yaméogo
