L`Union africaine (UA) a mis fin jeudi à quatre mois d`isolement diplomatique de la Côte d`Ivoire en levant les sanctions qui pesaient contre le pays où le calme demeure précaire depuis la capture de Laurent Gbagbo le 11 avril.
Cette décision de l`UA traduit une reconnaissance de l`accession effective au pouvoir d`Alassane Ouattara, déclaré vainqueur de l`élection présidentielle du 28 novembre dernier et dont l`entrée en fonction avait été retardée par le refus de Laurent Gbagbo de quitter son poste.
"Nous avons recommandé que le président élu poursuive l`établissement de la paix en Côte d`Ivoire, réconcilie la population et fasse de la Côte d`Ivoire un pays dont le peuple vit dans l`unité", a dit Joseph Nsengimana, ambassadeur du Rwanda auprès de l`UA, dont le pays préside le Conseil de paix et de sécurité de l`instance continentale.
Le diplomate rwandais s`adressait à la presse après l`annonce de la levée des sanctions lors d`une réunion à Addis-Abeba, capitale de l`Ethiopie et siège de l`UA.
L`Union européenne, qui s`était jointe à la communauté internationale pour imposer des sanctions économiques contre le pouvoir de Laurent Gbagbo, a assoupli ses restrictions et autorisé la reprise des exportations.
Les compagnies de fret estiment toutefois qu`il faudra plusieurs semaines avant un retour à la normale.
DISCUSSIONS AVEC LES MILICES
La capture de Laurent Gbagbo, avec l`appui des troupes françaises et des forces de l`Onu, n`a pas mis fin aux tensions qui règnent entre partisans de l`ex-président et supporters du nouveau chef de l`Etat.
D`importantes divisions demeurent, jusque dans le camp d`Alassane Ouattara dont la tâche la plus urgente paraît être de rétablir une cohésion sociale.
Les troupes de Ouattara n`ont toujours pas réussi à prendre le contrôle de l`ensemble des quartiers de la capitale économique Abidjan où se poursuivent combats et pillages.
Des heurts se sont produits mercredi avec des groupes appartenant à l`ancienne milice pro-Gbagbo à Yopougon et l`armée régulière a mené des attaques à Abobo contre les forces du "commando invisible", milice privée qui a apporté un soutien décisif lors de l`offensive des hommes de Ouattara en mars.
Les habitants de ces deux quartiers disent que les combats se sont apaisés au cours de la nuit bien que des coups de feu sporadiques étaient entendus.
Kascou Coul, membre du "commando invisible" basé à Abobo, a précisé que son chef Ibrahim Coulibaly cherchait une solution à la situation. Plusieurs miliciens ont été arrêtés et le groupe armé demeure en alerte renforcée, a-t-il dit.
Un membre de la milice pro-Gbagbo à Yopougon a précisé que des discussions étaient en cours avec les Forces républicaines de Côte d`Ivoire (FRCI). "Elles ont commencé hier. Nous souhaitons la paix afin que la vie reprenne un cours normal à Yopougon", a dit Gérome Youan.
Cette décision de l`UA traduit une reconnaissance de l`accession effective au pouvoir d`Alassane Ouattara, déclaré vainqueur de l`élection présidentielle du 28 novembre dernier et dont l`entrée en fonction avait été retardée par le refus de Laurent Gbagbo de quitter son poste.
"Nous avons recommandé que le président élu poursuive l`établissement de la paix en Côte d`Ivoire, réconcilie la population et fasse de la Côte d`Ivoire un pays dont le peuple vit dans l`unité", a dit Joseph Nsengimana, ambassadeur du Rwanda auprès de l`UA, dont le pays préside le Conseil de paix et de sécurité de l`instance continentale.
Le diplomate rwandais s`adressait à la presse après l`annonce de la levée des sanctions lors d`une réunion à Addis-Abeba, capitale de l`Ethiopie et siège de l`UA.
L`Union européenne, qui s`était jointe à la communauté internationale pour imposer des sanctions économiques contre le pouvoir de Laurent Gbagbo, a assoupli ses restrictions et autorisé la reprise des exportations.
Les compagnies de fret estiment toutefois qu`il faudra plusieurs semaines avant un retour à la normale.
DISCUSSIONS AVEC LES MILICES
La capture de Laurent Gbagbo, avec l`appui des troupes françaises et des forces de l`Onu, n`a pas mis fin aux tensions qui règnent entre partisans de l`ex-président et supporters du nouveau chef de l`Etat.
D`importantes divisions demeurent, jusque dans le camp d`Alassane Ouattara dont la tâche la plus urgente paraît être de rétablir une cohésion sociale.
Les troupes de Ouattara n`ont toujours pas réussi à prendre le contrôle de l`ensemble des quartiers de la capitale économique Abidjan où se poursuivent combats et pillages.
Des heurts se sont produits mercredi avec des groupes appartenant à l`ancienne milice pro-Gbagbo à Yopougon et l`armée régulière a mené des attaques à Abobo contre les forces du "commando invisible", milice privée qui a apporté un soutien décisif lors de l`offensive des hommes de Ouattara en mars.
Les habitants de ces deux quartiers disent que les combats se sont apaisés au cours de la nuit bien que des coups de feu sporadiques étaient entendus.
Kascou Coul, membre du "commando invisible" basé à Abobo, a précisé que son chef Ibrahim Coulibaly cherchait une solution à la situation. Plusieurs miliciens ont été arrêtés et le groupe armé demeure en alerte renforcée, a-t-il dit.
Un membre de la milice pro-Gbagbo à Yopougon a précisé que des discussions étaient en cours avec les Forces républicaines de Côte d`Ivoire (FRCI). "Elles ont commencé hier. Nous souhaitons la paix afin que la vie reprenne un cours normal à Yopougon", a dit Gérome Youan.