Les Ivoiriens sont tous responsables de la crise née de la présidentielle de novembre 2010, a déclaré le président du Conseil constitutionnel qui avait proclamé Laurent Gbagbo réélu, à l`issue d`un entretien jeudi soir avec le chef de l`Etat Alassane Ouattara.
Nous sommes allés trop loin, les Ivoiriens, a déclaré devant la presse Paul Yao N`Dré, interrogé sur sa part de responsabilité, après avoir été reçu durant environ trois quarts d`heure par M. Ouattara à son QG du Golf hôtel d`Abidjan.
Nous sommes tous responsables de ce qui est arrivé: le président actuel, le président parti, Gbagbo, les citoyens, les médias qui ont enflammé, tout le monde est responsable, voilà, a-t-il dit, visiblement tendu.
Il n`y a pas de responsabilité en tant qu`individu, ce ne sont pas les individus qui importent, ce sont les institutions, a-t-il encore estimé.
M. Ouattara est pleinement aux commandes depuis que son rival Laurent Gbagbo a été arrêté le 11 avril par ses Forces républicaines, appuyées par la France et l`ONU, après plus de quatre mois de crise et dix jours de guerre.
Le 3 décembre 2010, le Conseil constitutionnel, acquis à l`ex-président, avait ouvert la plus grave crise de l`histoire du pays en proclamant M. Gbagbo réélu avec 51,45% des suffrages au scrutin du 28 novembre. Le Conseil venait d`invalider les résultats de la commission électorale, certifiés par l`ONU, donnant M. Ouattara vainqueur (54,1%).
Nous sommes allés trop loin, les Ivoiriens, a déclaré devant la presse Paul Yao N`Dré, interrogé sur sa part de responsabilité, après avoir été reçu durant environ trois quarts d`heure par M. Ouattara à son QG du Golf hôtel d`Abidjan.
Nous sommes tous responsables de ce qui est arrivé: le président actuel, le président parti, Gbagbo, les citoyens, les médias qui ont enflammé, tout le monde est responsable, voilà, a-t-il dit, visiblement tendu.
Il n`y a pas de responsabilité en tant qu`individu, ce ne sont pas les individus qui importent, ce sont les institutions, a-t-il encore estimé.
M. Ouattara est pleinement aux commandes depuis que son rival Laurent Gbagbo a été arrêté le 11 avril par ses Forces républicaines, appuyées par la France et l`ONU, après plus de quatre mois de crise et dix jours de guerre.
Le 3 décembre 2010, le Conseil constitutionnel, acquis à l`ex-président, avait ouvert la plus grave crise de l`histoire du pays en proclamant M. Gbagbo réélu avec 51,45% des suffrages au scrutin du 28 novembre. Le Conseil venait d`invalider les résultats de la commission électorale, certifiés par l`ONU, donnant M. Ouattara vainqueur (54,1%).