La vie du Front populaire ivoirien ne va certainement pas prendre fin après l’arrestation de Laurent Gbagbo. Le parti de l’ex président n’entend pas s’abonner à la politique de la chaise vide. Mieux, le Fpi veut pleinement prendre part à la reconstruction de la Côte d’Ivoire. Et pour ce faire, il s’est ouvert aux négociations initiées par le Président de la République, Alassane Ouattara, en vue de la formation du futur gouvernement de Côte d’Ivoire. Selon une source proche des discussions, c’est le président du Fpi, Pascal Affi N’Guessan, retranché actuellement à l’hôtel Pergola, qui mènerait les tractations. Ainsi apprend-on que l’ex parti au pouvoir se dit disposé à accompagner le Président Ouattara à la condition qu’il lui soit octroyé quatre portefeuilles dans le futur gouvernement contre trois qui lui seraient proposés. Notre source est claire, le Président Ouattara entend respecter sa parole donnée à
l’Union africaine s’agissant de la formation d’un gouvernement de large ouverture. Outre l’Union africaine, le Conseil de sécurité des Nations unies par la voix de son président, le Colombien Nesto Osorio, avait pour sa part «encouragé le Président ivoirien à former un gouvernement de large ouverture et tous les Ivoiriens à faire preuve d’un maximum de retenue et à travailler ensemble pour promouvoir la réconciliation nationale». Ces appels ont visiblement été entendus si on s’en tient à l’accord de principe du Fpi d’appartenir au futur gouvernement Ouattara. Mais, il faut noter que même si les discussions n’achoppent pas, elles se heurtent toutefois à des exigences, selon notre source, qui ne permettent pas d’avancer à un rythme accéléré. Et elle précise que fort de ces exigences, le nombre de ministres pourrait être revu à la hausse et pourrait donc atteindre le nombre de 35 au lieu de 32. Il faut également
noter que Soro Guillaume et ses hommes seront aussi présents dans ce gouvernement pas seulement à travers la primature, mais bien entendu d’autres ministères clé. Il nous revient cependant qu’au sein du RHDP, les positions sur la configuration du nouveau gouvernement divergent très souvent, mais les deux têtes d’affiche que sont le Président de la République, Alassane Ouattara et le président du Pdci, Henri Konan Bédié sont pratiquement sur la même longueur d’onde. «Tous les deux sont guidés par le soucis de décrisper le paysage politique et partant la société civile», souligne notre source. Dans tous les cas, la tâche ne semble pas aisée pour le Président de la République.
COULIBALY Vamara
l’Union africaine s’agissant de la formation d’un gouvernement de large ouverture. Outre l’Union africaine, le Conseil de sécurité des Nations unies par la voix de son président, le Colombien Nesto Osorio, avait pour sa part «encouragé le Président ivoirien à former un gouvernement de large ouverture et tous les Ivoiriens à faire preuve d’un maximum de retenue et à travailler ensemble pour promouvoir la réconciliation nationale». Ces appels ont visiblement été entendus si on s’en tient à l’accord de principe du Fpi d’appartenir au futur gouvernement Ouattara. Mais, il faut noter que même si les discussions n’achoppent pas, elles se heurtent toutefois à des exigences, selon notre source, qui ne permettent pas d’avancer à un rythme accéléré. Et elle précise que fort de ces exigences, le nombre de ministres pourrait être revu à la hausse et pourrait donc atteindre le nombre de 35 au lieu de 32. Il faut également
noter que Soro Guillaume et ses hommes seront aussi présents dans ce gouvernement pas seulement à travers la primature, mais bien entendu d’autres ministères clé. Il nous revient cependant qu’au sein du RHDP, les positions sur la configuration du nouveau gouvernement divergent très souvent, mais les deux têtes d’affiche que sont le Président de la République, Alassane Ouattara et le président du Pdci, Henri Konan Bédié sont pratiquement sur la même longueur d’onde. «Tous les deux sont guidés par le soucis de décrisper le paysage politique et partant la société civile», souligne notre source. Dans tous les cas, la tâche ne semble pas aisée pour le Président de la République.
COULIBALY Vamara