Le collectif des transporteurs et acheteurs de produits café et cacao de Soubré s’est réuni, le mardi 19 avril 2011, au siège du Syndicat national des transporteurs de marchandises et voyageurs de Côte d’Ivoire (S.n.t.m.v ci). Il s’agissait, selon le porte-parole dudit collectif, Koné Karamoko dit Fk de dénoncer, non seulement les exactions et abus des éléments des Forces Républicaines de Côte d’Ivoire (Frci) qui entravent le bon fonctionnement des activités économiques des transporteurs et acheteurs de café et cacao, mais également de faire des propositions pour faciliter la collaboration entre eux et ces hommes armés. «Depuis 10 ans, nous avons souhaité le changement de régime. Nous étions donc soulagés par l’arrivée des Frci à Soubré. Malheureusement, leur présence à Soubré nous crée des désagréments et joue sur nos activités. Ils ont imposé un certain nombre de taxes, les tracasseries routières ont accru et
les barrages se sont multipliés sur les routes», ont –ils dénoncé. A les entendre, les laissez-passer délivrés pour les véhicules passent de 2000 à 15000 francs Cfa quand les différents et nombreux barrages exigent chacun 1000 à 2000 Fcfa. «Cela fait trop et nous n’arrivons pas à le supporter», ont-ils décrié. C’est pourquoi, le collectif des transporteurs et acheteurs de café et cacao demande l’indulgence des autorités locales afin de régler le problème. Ils ont donc, au terme de leur rencontre, fait des propositions aux responsables locaux des Frci pour une bonne et franche collaboration. A savoir établir le laissez- passer à 1000 Fcfa pour tous les véhicules de transport et 500 francs à chaque barrage. «Et si rien n`est fait, nous procéderons à l’arrêt total de toutes les activités économiques», ont –ils prévenu.
Ambroise Gina (Correspondant régional)
les barrages se sont multipliés sur les routes», ont –ils dénoncé. A les entendre, les laissez-passer délivrés pour les véhicules passent de 2000 à 15000 francs Cfa quand les différents et nombreux barrages exigent chacun 1000 à 2000 Fcfa. «Cela fait trop et nous n’arrivons pas à le supporter», ont-ils décrié. C’est pourquoi, le collectif des transporteurs et acheteurs de café et cacao demande l’indulgence des autorités locales afin de régler le problème. Ils ont donc, au terme de leur rencontre, fait des propositions aux responsables locaux des Frci pour une bonne et franche collaboration. A savoir établir le laissez- passer à 1000 Fcfa pour tous les véhicules de transport et 500 francs à chaque barrage. «Et si rien n`est fait, nous procéderons à l’arrêt total de toutes les activités économiques», ont –ils prévenu.
Ambroise Gina (Correspondant régional)