Les artistes peuvent être fiers du président de la République, Alassane Dramane Ouattara. Eux qui ont souffert de la piraterie de leurs œuvres, sont aujourd'hui au bout de leur peine avec son avènement au pouvoir En effet, depuis quelques jours, instruction a été donnée de mettre de l'ordre partout où la sécurité des Ivoiriens n'est pas garantie. Ainsi donc, pour ce qui concerne la piraterie, la destruction des " usines" de ce fléau a commencé. Elle a lieu, d'une part, dans les cités universitaires reconnues et identifiées comme abritant les parrains de cette œuvre criminelle. Un ratissage a été fait au niveau de ces endroits et les résultats obtenus augurent d’un lendemain meilleur. D'abord, parce que ces logements des étudiants n'existent aujourd'hui que de nom. Les étudiants eux-mêmes ont fui et ont tout abandonné dans leur course. En même temps que les civils qui sont les cerveaux de cette opération honteuse qu'ils protègeaient moyennant des dividendes. Parce qu'il faut reconnaitre que les cités universitaires, au lieu d'être un temple d'étude, sont devenues par la bénédiction de la Fesci des centres commerciaux. Mais tout cela n'est aujourd'hui qu'un vieux souvenir puisque l'ordre est en train de prendre le pas sur l'anarchie. Et c'est tant mieux pour les artistes qui n'attendaient que justice soit rendue pour qu'ils profitent eux aussi du fruit de leur travail. A côté des campus, il y a d'autre part la" Sorbonne" au Plateau, un autre nid de la piraterie, qui n'existe plus. Elle a été enfin rasée par la mairie de cette commune. C'est donc un grand travail qui a été fait. Mais il faut poursuivre le combat. Car connaissant ces pirates, il vaut mieux être prudent et ne pas croiser les bras.
Dje km
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