Réconciliation / Les femmes de Treichville lancent le train de la réconciliation

Le train de la réconciliation est en marche. Rassemblées autour du message « Femmes de Côte d’Ivoire, oublions le passé, ensemble main dans la main, reconstruisons notre pays dans la paix car c’est nous qui donnons la vie », les femmes du Rhdp Treichville ont rencontré mardi les commerçantes du grand marché et des marchés de Belleville et de l’avenue 21. Il s’agissait pour ces envoyées de la présidente des femmes houphouëtistes de Treichville, Kouassi Germaine, de désarmer les cœurs et de faire retomber la tension dans les différents marchés de la commune. « Nous sommes porteurs d’un message de paix et de réconciliation du président de la République Alassane Ouattara. ADO n’est pas le président du Rhdp mais de tous les Ivoiriens. Le temps de la guerre, de la vengeance et des insultes est dernière nous. Le Président Ouattara ne veut pas de vengeance ni de représailles. Il compte sur nous les femmes Rhdp comme Lmp pour réconcilier les Ivoiriens. C’est ce message que nous sommes venues délivrer à nos sœurs commerçantes », a indiqué Mme Somé Elaine, trésorière du mouvement. Sénoufo, Gouro, Malinké, Bété, Attié, Baoulé… les amazones de la réconciliation ont sillonné les trois grands marchés de la commune du maire Amicha François pour briser le mur de la méfiance entre les sœurs ivoiriennes. « Certaines de nos sœurs restent sceptiques quant à la sincérité de notre action. Mais nous avons foi. Nous serons patientes afin que toutes adhèrent à la philosophie de réconciliation du président Ouattara », témoigne en chœur dames Olé Delphine, Kalo Brigitte et Sarata Kouyaté. Déterminées à aider le gouvernement dans sa mission de réconciliation, Kouassi Germaine et ses amazones entendent aller plus loin avec une visite de soutien et de compassion à toutes les familles qui ont perdu un parent ou un proche durant cette crise postélectorale. Le chantier de la réconciliation est certes vaste mais les femmes du Rhdp Treichville viennent de franchir un pas important. Une initiative qui doit faire école dans les autres communes d’Abidjan.
Fofana Ali (Stagiaire)