Au cours d’une cérémonie officielle au Golf hôtel, hier matin, le président de la République a rencontré les généraux de l’armée ivoirienne en présence du Premier ministre, ministre de la Défense et du ministre de l’Intérieur.
La situation sécuritaire en Côte d’Ivoire et plus particulièrement à Abidjan était au centre de la rencontre entre le président de la République, Alassane Ouattara, et les généraux de l’armée et les commandants des groupements tactiques, vendredi, au Golf hôtel. Faisant l’état des lieux, le premier ministre, ministre de la défense, Guillaume Soro, a déploré les énormes difficultés que ses hommes éprouvent à rétablir définitivement l’ordre dans la capitale économique, notamment à Yopougon et à Abobo. « Il y a un relâchement de votre armée, de vos militaires qui implique et exige que nous nous ressaisissions. En ce qui concerne les communes de Yopougon et d’Abobo et la situation particulière de la Maca (Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan), il y a urgence à reprendre les choses en main impérativement. M. le président, ordonnez ce qu’il y a à faire ! », a déclaré Guillaume Soro au chef de l’Etat. Dans la même veine, le Premier ministre, ministre de la défense a expliqué au chef suprême des armées qu’au titre des solutions, une rencontre a déjà été initiée entre les généraux et les commandants des différents groupements tactiques. « Afin qu’ils se familiarisent et qu’on aboutisse à la réunification physique de l’armée comme préconisée par l’accord politique de Ouagadougou », a-t-il indiqué. Raison pour laquelle Guillaume Soro a suggéré au président de la République de « mettre en formation accélérée le quota des 5.000 Fafn (Forces armées des Forces nouvelles, ndlr), comme stipulé par l’accord IV de Ouagadougou ». Toujours dans le cadre de la sécurisation de la ville d’Abidjan, le ministre de la Défense a sollicité des moyens matériels et financiers pour permettre à la Police nationale et la gendarmerie nationale de faire leur travail de maintien de l’ordre. Pour finir, Guillaume Soro a fait des propositions et des suggestions au président de la République. « M. le président, nous tenons à votre disposition, un plan média que nous avons élaboré pour la reprise, assorti d’un chronogramme et d’une matrice d’actions, qui, s’ils étaient validés par vous, nous permettraient, en relation avec nos généraux et les officiers supérieurs de le mettre en œuvre. Nous sommes convaincus qu’une bonne mise en œuvre de cette matrice d’action devrait ramener le district d’Abidjan à une situation sécuritaire optimale », a assuré Guillaume Soro.
Anne-Marie Eba
La situation sécuritaire en Côte d’Ivoire et plus particulièrement à Abidjan était au centre de la rencontre entre le président de la République, Alassane Ouattara, et les généraux de l’armée et les commandants des groupements tactiques, vendredi, au Golf hôtel. Faisant l’état des lieux, le premier ministre, ministre de la défense, Guillaume Soro, a déploré les énormes difficultés que ses hommes éprouvent à rétablir définitivement l’ordre dans la capitale économique, notamment à Yopougon et à Abobo. « Il y a un relâchement de votre armée, de vos militaires qui implique et exige que nous nous ressaisissions. En ce qui concerne les communes de Yopougon et d’Abobo et la situation particulière de la Maca (Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan), il y a urgence à reprendre les choses en main impérativement. M. le président, ordonnez ce qu’il y a à faire ! », a déclaré Guillaume Soro au chef de l’Etat. Dans la même veine, le Premier ministre, ministre de la défense a expliqué au chef suprême des armées qu’au titre des solutions, une rencontre a déjà été initiée entre les généraux et les commandants des différents groupements tactiques. « Afin qu’ils se familiarisent et qu’on aboutisse à la réunification physique de l’armée comme préconisée par l’accord politique de Ouagadougou », a-t-il indiqué. Raison pour laquelle Guillaume Soro a suggéré au président de la République de « mettre en formation accélérée le quota des 5.000 Fafn (Forces armées des Forces nouvelles, ndlr), comme stipulé par l’accord IV de Ouagadougou ». Toujours dans le cadre de la sécurisation de la ville d’Abidjan, le ministre de la Défense a sollicité des moyens matériels et financiers pour permettre à la Police nationale et la gendarmerie nationale de faire leur travail de maintien de l’ordre. Pour finir, Guillaume Soro a fait des propositions et des suggestions au président de la République. « M. le président, nous tenons à votre disposition, un plan média que nous avons élaboré pour la reprise, assorti d’un chronogramme et d’une matrice d’actions, qui, s’ils étaient validés par vous, nous permettraient, en relation avec nos généraux et les officiers supérieurs de le mettre en œuvre. Nous sommes convaincus qu’une bonne mise en œuvre de cette matrice d’action devrait ramener le district d’Abidjan à une situation sécuritaire optimale », a assuré Guillaume Soro.
Anne-Marie Eba
