Malgré l’arrestation de leur chef qui s’accrochait illégalement au pouvoir, des partisans de Laurent Gbagbo continuent de narguer les Ivoiriens.
Rien que par leur présence physique au côté d’Alassane Ouattara, les premiers fidèles de Laurent Gbagbo venus d’eux-mêmes au Golf-Hôtel ont fait rêver d’une Côte d’Ivoire nouvelle. Ce pays où les bourreaux d’hier viennent demander pardon à leurs victimes pour un nouveau départ. Mais au fil des arrivées, on se rend compte que les ex-refondateurs se rendent au quartier général du président élu beaucoup plus parce que la réalité le leur impose que par repentance. A moins qu’ils soient des marginaux, les attitudes et déclarations des deux derniers visiteurs laissent croire que dans les rangs de ‘’La majorité présidentielle’’, l’on est loin d’admettre sa culpabilité dans la crise post-électorale qui a endeuillé le pays. Mamadou Koulibaly a été le premier à choquer en arrivant chez le chef de l’Etat tout dépoitraillé. En plus de cette tenue vestimentaire débraillée signe de son manque de considération pour le président de la République, le chef de l’ex-parlement s’est contenté de s’apitoyer sur son propre sort et sur celui des partisans de son camp politique. Paul Yao N’Dré reçu le lendemain par Alassane Ouattara a enfoncé le clou en tentant de se dérober du rôle crucial qu’il a joué dans le déclenchement de la crise. Si les choses continuent ainsi, la Côte d’Ivoire, il faut le dire tout net, est loin de connaître une vraie réconciliation. La colère suscitée par leurs sorties dans le camp d’en face en est le témoignage. Si les 54% d’Ivoiriens qui ont choisi le nouveau président sont enclins à pardonner toutes les atrocités que le sortant et son groupe d’imposteurs leur ont imposées, ils ne sont pas prêts à le faire à n’importe quel prix. Il n’y aura pas de véritable réconciliation tant que les responsables de la crise resteront sans remords, et visiblement prêts à reproduire leur mal si l’occasion le leur était donnée. Les parents des milliers de morts et les victimes des dégâts matériels du hold-up électoral seront toujours animés de l’esprit de vengeance si le processus de réconciliation ne commence par son commencement, c’est-à-dire la vérité et le mea-culpa. Qui a plongé la Côte d’Ivoire dans l’impasse après l’élection présidentielle du novembre 2010. Au bout de 8 ans de crise socio-politique, le peuple s’est mobilisé pour sortir de l’instabilité par la voie des urnes. Malgré les manœuvres du régime sortant, la campagne électorale, le premier tour, puis le second tour du scrutin se sont déroulés sans troubles. L’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire(Onuci),et tous les observateurs crédibles ont constaté un vote paisible dans l’ensemble. Le rapport de l’ex-Centre de commandement intégré(Cci) dont les éléments ont été déployés dans toutes les régions sensibles, le compte-rendu des préfets, représentant l’Etat dans les zones Centre, Nord et Ouest, et même les reportages de la Radio-télévision nationale(Rti) avant sa prise en otage par Lmp, ont été unanimes sur le bon déroulement de la finale du 28 novembre. La Commission électorale indépendante(Cei) a fait le décompte des voix et, sur cette base, le candidat Alassane Dramane Ouattara a été déclaré vainqueur. Il aura fallu que le président du Conseil constitutionnel, puis Laurent Gbagbo et toute une clique en décident autrement pour que le pays se retrouve dans une nouvelle crise. Le reconnaître et jurer de ne plus causer un tel tort à la Côte d’Ivoire sont une exigence à tous les pro-Gbagbo. Tout autre langage ou attitude montrera qu’ils ne sont pas prêts pour la paix au moment où les offensés sont tenus en laisse par les discours rassembleurs du président Alassane Ouattara.
Cissé Sindou
Rien que par leur présence physique au côté d’Alassane Ouattara, les premiers fidèles de Laurent Gbagbo venus d’eux-mêmes au Golf-Hôtel ont fait rêver d’une Côte d’Ivoire nouvelle. Ce pays où les bourreaux d’hier viennent demander pardon à leurs victimes pour un nouveau départ. Mais au fil des arrivées, on se rend compte que les ex-refondateurs se rendent au quartier général du président élu beaucoup plus parce que la réalité le leur impose que par repentance. A moins qu’ils soient des marginaux, les attitudes et déclarations des deux derniers visiteurs laissent croire que dans les rangs de ‘’La majorité présidentielle’’, l’on est loin d’admettre sa culpabilité dans la crise post-électorale qui a endeuillé le pays. Mamadou Koulibaly a été le premier à choquer en arrivant chez le chef de l’Etat tout dépoitraillé. En plus de cette tenue vestimentaire débraillée signe de son manque de considération pour le président de la République, le chef de l’ex-parlement s’est contenté de s’apitoyer sur son propre sort et sur celui des partisans de son camp politique. Paul Yao N’Dré reçu le lendemain par Alassane Ouattara a enfoncé le clou en tentant de se dérober du rôle crucial qu’il a joué dans le déclenchement de la crise. Si les choses continuent ainsi, la Côte d’Ivoire, il faut le dire tout net, est loin de connaître une vraie réconciliation. La colère suscitée par leurs sorties dans le camp d’en face en est le témoignage. Si les 54% d’Ivoiriens qui ont choisi le nouveau président sont enclins à pardonner toutes les atrocités que le sortant et son groupe d’imposteurs leur ont imposées, ils ne sont pas prêts à le faire à n’importe quel prix. Il n’y aura pas de véritable réconciliation tant que les responsables de la crise resteront sans remords, et visiblement prêts à reproduire leur mal si l’occasion le leur était donnée. Les parents des milliers de morts et les victimes des dégâts matériels du hold-up électoral seront toujours animés de l’esprit de vengeance si le processus de réconciliation ne commence par son commencement, c’est-à-dire la vérité et le mea-culpa. Qui a plongé la Côte d’Ivoire dans l’impasse après l’élection présidentielle du novembre 2010. Au bout de 8 ans de crise socio-politique, le peuple s’est mobilisé pour sortir de l’instabilité par la voie des urnes. Malgré les manœuvres du régime sortant, la campagne électorale, le premier tour, puis le second tour du scrutin se sont déroulés sans troubles. L’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire(Onuci),et tous les observateurs crédibles ont constaté un vote paisible dans l’ensemble. Le rapport de l’ex-Centre de commandement intégré(Cci) dont les éléments ont été déployés dans toutes les régions sensibles, le compte-rendu des préfets, représentant l’Etat dans les zones Centre, Nord et Ouest, et même les reportages de la Radio-télévision nationale(Rti) avant sa prise en otage par Lmp, ont été unanimes sur le bon déroulement de la finale du 28 novembre. La Commission électorale indépendante(Cei) a fait le décompte des voix et, sur cette base, le candidat Alassane Dramane Ouattara a été déclaré vainqueur. Il aura fallu que le président du Conseil constitutionnel, puis Laurent Gbagbo et toute une clique en décident autrement pour que le pays se retrouve dans une nouvelle crise. Le reconnaître et jurer de ne plus causer un tel tort à la Côte d’Ivoire sont une exigence à tous les pro-Gbagbo. Tout autre langage ou attitude montrera qu’ils ne sont pas prêts pour la paix au moment où les offensés sont tenus en laisse par les discours rassembleurs du président Alassane Ouattara.
Cissé Sindou
