Le chef du parti du président déchu Laurent Gbagbo a affirmé qu`une "ambiance de dictature" s`installait sous le nouveau dirigeant de Côte d`Ivoire Alassane Ouattara et demandé une loi d`amnistie et la libération de M. Gbagbo, dans une déclaration rendue publique samedi.
Pascal Affi N`Guessan, président du Front populaire ivoirien (FPI), qui se
trouvait en résidence surveillée dans un autre hôtel d`Abidjan, a été
transféré vendredi soir au QG du président Ouattara, le Golf Hotel, après
avoir accordé une interview à des médias.
Dans ses propositions de "sortie de crise" datées de jeudi et rendues
publiques samedi, il dénonce la "persistance de l`insécurité et des atteintes
aux libertés et aux droits de la personne humaine", depuis l`arrestation le 11
avril à Abidjan de Laurent Gbagbo.
"Pour échapper aux exactions, voire à la mort, les cadres et sympathisants
du FPI vivent (...) dans la clandestinité, la peur et la précarité",
assure-t-il.
"Dans ce contexte de violence, l`Etat de droit et les libertés sont
étouffés. L`arbitraire règne en maître (...). L`opposition est réduite au
silence. C`est le règne de la pensée unique dans l`audiovisuel comme dans la
presse écrite et une ambiance de dictature s`installe progressivement sur le
pays", accuse le président du FPI.
"Seule une solution politique issue de négociations et d`un consensus de la
classe politique peut permettre à notre pays (...) de sortir dignement de
cette crise", avance M. Affi.
L`ancien Premier ministre suggère "l`adoption d`une loi d`amnistie pour
fermer la grande parenthèse et la crise socio-politique en Côte d`Ivoire et
pour poser les jalons de la réconciliation nationale", et "la libération du
président Laurent Gbagbo et de tous les prisonniers politiques".
Pascal Affi N`Guessan, président du Front populaire ivoirien (FPI), qui se
trouvait en résidence surveillée dans un autre hôtel d`Abidjan, a été
transféré vendredi soir au QG du président Ouattara, le Golf Hotel, après
avoir accordé une interview à des médias.
Dans ses propositions de "sortie de crise" datées de jeudi et rendues
publiques samedi, il dénonce la "persistance de l`insécurité et des atteintes
aux libertés et aux droits de la personne humaine", depuis l`arrestation le 11
avril à Abidjan de Laurent Gbagbo.
"Pour échapper aux exactions, voire à la mort, les cadres et sympathisants
du FPI vivent (...) dans la clandestinité, la peur et la précarité",
assure-t-il.
"Dans ce contexte de violence, l`Etat de droit et les libertés sont
étouffés. L`arbitraire règne en maître (...). L`opposition est réduite au
silence. C`est le règne de la pensée unique dans l`audiovisuel comme dans la
presse écrite et une ambiance de dictature s`installe progressivement sur le
pays", accuse le président du FPI.
"Seule une solution politique issue de négociations et d`un consensus de la
classe politique peut permettre à notre pays (...) de sortir dignement de
cette crise", avance M. Affi.
L`ancien Premier ministre suggère "l`adoption d`une loi d`amnistie pour
fermer la grande parenthèse et la crise socio-politique en Côte d`Ivoire et
pour poser les jalons de la réconciliation nationale", et "la libération du
président Laurent Gbagbo et de tous les prisonniers politiques".