Genève/Abidjan – Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) va acheminer dans les jours qui viennent par bateau les produits chimiques permettant de rendre potable l'eau qui sera distribuée à cinq millions d'Ivoiriens au cours des six prochains mois.
« L'approvisionnement de la population en eau potable reste un défi majeur en Côte d'Ivoire », explique Dominique Liengme, cheffe de délégation du CICR à Abidjan. « La période de grave crise traversée par le pays a fortement contraint la production locale d'eau potable, faisant peser un risque important pour des millions d'Ivoiriens. »
Chargé de 4 000 tonnes de chaux, le navire affrété par le CICR a quitté dans la nuit de mercredi à jeudi le port d'Ellesmere en Angleterre. « La chaux est indispensable pour rendre l'eau potable à Abidjan, car l'eau provenant des nappes souterraines y est impropre à la consommation », précise Manuel Henseler, responsable des programmes de l'eau et assainissement. « Au plus fort des mesures imposées ces derniers mois à la Côte d'Ivoire par l'Union européenne, la Société de distribution d'eau de Côte d'Ivoire, voyant ses stocks diminuer, nous avait alerté sur le fait qu'elle n'avait pas de solution pour assurer le transport de la chaux vers le pays. »
Ces mesures ont été levées depuis, mais il reste urgent pour les Ivoiriens de recevoir ce produit dans les meilleurs délais. La chaux devrait parvenir à Abidjan début mai.
Selon M. Henseler, « 95% de la chaux transportée devrait être utilisée dans les usines de traitement d'eau approvisionnant les cinq millions de personnes vivant à Abidjan ». Le CICR se tient prêt à escorter des camions de la Société de distribution d'eau de Côte d'Ivoire en cas de besoin, notamment dans des zones où les conditions de sécurité demeureraient précaires. Un tel soutien avait déjà été fourni en mars dans des quartiers d'Abidjan affectés par la violence.
Enfin, la société ivoirienne est en train d'évaluer les dégâts causés par le conflit sur les infrastructures d'approvisionnement en eau. Elle mesure en particulier l'état, après les pillages, des stocks de pièces de rechange et vérifie les dommages subis par les stations de traitement d'eau. « L'assistance du CICR et les travaux seront organisés en conséquence », conclut M. Henseler.
Informations complémentaires :
Kelnor Panglungtshang, CICR Abidjan, tél. : +225 09 399 404
Steven Anderson, CICR Genève, tél. : +41 22 730 20 11 ou +41 79 536 92 50
« L'approvisionnement de la population en eau potable reste un défi majeur en Côte d'Ivoire », explique Dominique Liengme, cheffe de délégation du CICR à Abidjan. « La période de grave crise traversée par le pays a fortement contraint la production locale d'eau potable, faisant peser un risque important pour des millions d'Ivoiriens. »
Chargé de 4 000 tonnes de chaux, le navire affrété par le CICR a quitté dans la nuit de mercredi à jeudi le port d'Ellesmere en Angleterre. « La chaux est indispensable pour rendre l'eau potable à Abidjan, car l'eau provenant des nappes souterraines y est impropre à la consommation », précise Manuel Henseler, responsable des programmes de l'eau et assainissement. « Au plus fort des mesures imposées ces derniers mois à la Côte d'Ivoire par l'Union européenne, la Société de distribution d'eau de Côte d'Ivoire, voyant ses stocks diminuer, nous avait alerté sur le fait qu'elle n'avait pas de solution pour assurer le transport de la chaux vers le pays. »
Ces mesures ont été levées depuis, mais il reste urgent pour les Ivoiriens de recevoir ce produit dans les meilleurs délais. La chaux devrait parvenir à Abidjan début mai.
Selon M. Henseler, « 95% de la chaux transportée devrait être utilisée dans les usines de traitement d'eau approvisionnant les cinq millions de personnes vivant à Abidjan ». Le CICR se tient prêt à escorter des camions de la Société de distribution d'eau de Côte d'Ivoire en cas de besoin, notamment dans des zones où les conditions de sécurité demeureraient précaires. Un tel soutien avait déjà été fourni en mars dans des quartiers d'Abidjan affectés par la violence.
Enfin, la société ivoirienne est en train d'évaluer les dégâts causés par le conflit sur les infrastructures d'approvisionnement en eau. Elle mesure en particulier l'état, après les pillages, des stocks de pièces de rechange et vérifie les dommages subis par les stations de traitement d'eau. « L'assistance du CICR et les travaux seront organisés en conséquence », conclut M. Henseler.
Informations complémentaires :
Kelnor Panglungtshang, CICR Abidjan, tél. : +225 09 399 404
Steven Anderson, CICR Genève, tél. : +41 22 730 20 11 ou +41 79 536 92 50