Bouaké / Réconciliation nationale : La jeunesse du Sénat sur la voie de la paix

A Bouaké, toute la jeunesse veut la paix. Et la vraie paix, selon Barro Souleymane dit Massa Soul, vice-président et président intérimaire du Sénat, en l’absence du Président Bema Fofana, œuvre pour que tous les "sénateurs" de Bouaké soient des agents de réconciliation et de paix en Côte d’Ivoire.

Le Sénat est, à Bouaké, une réplique des Agoras et Parlements. C’est une tribune de libres échanges et d’expressions créée depuis le mois d’août 2004. Au cours des rencontres des jeunes du Sénat, les responsables recueillent les préoccupations de la population à travers des débats contradictoires et des thèmes bien choisis pour les transmettre aux autorités administratives et politiques en vue d’une action commune pour conserver l’unité des populations de Bouaké.

Depuis la capture de Laurent Gbagbo et la chute du régime des réfondateurs, "les sénateurs se sont tournés résolument vers la réconciliation pour une paix durable en Côte d’ivoire", selon le vice-président du Sénat, Massa Soul. Pour lui : "il faut impérativement réconcilier tous les Ivoiriens et le plus rapidement possible. Car, nous nous sommes regardés en chien de faïence depuis plus de 10 ans de crise. Et, nous avons concocté un programme qui démarrera dès le retour du président Bema Fofana, au mois de mai où nous allons aller vers tous ceux qui n’ont pas la même vision que nous et qui nous étaient opposés. Nous allons nous pardonner mutuellement pour unir nos forces dans le projet "vivre ensemble" du Président Alassane Ouattara. Parce que sans la paix véritable et si nous ne vivons pas ensemble malgré nos différence, nous n’aurons pas le développement de la Côte d’Ivoire que chaque Ivoirien appelle de tout être", nous a-t-il confié avant d’ajouter que "nous avons de nouveaux challenges parmi lesquels on note une nouvelle mentalité et la mise au travail de tous les Ivoiriens. Nous, au Sénat de Bouaké, nous avions, sous l’APO, reçu les jeunes de LMP mais eux ne nous ont pas donné de retour en nous recevant à Abidjan. Donc, nous sommes totalement disponibles pour emboiter le pas au Président Alassane Ouattara dans la réconciliation des filles et fils du pays".

Une correspondance de T. BEHI Noelle-Andréa, depuis Bouaké