x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Politique Publié le lundi 25 avril 2011 | AFP

Côte d`Ivoire: le "Commando invisible" veut rencontrer Ouattara

© AFP Par DR
Chef du Commando invisible d`Abobo : le Général Ibrahima Coulibaly "IB" face à la presse
Mardi 19 avril 2011. Abidjan, Abobo-gare. Le chef du "Commando invisible", le général IB reçoit la presse dans son QG de PK 18
Le groupe armé de l'ancien putschiste ivoirien
Ibrahim Coulibaly, qui avait déclenché en janvier une insurrection contre le
président déchu Laurent Gbagbo à Abidjan, a indiqué lundi vouloir rencontrer
le nouveau chef d'Etat Alassane Ouattara, qui veut les désarmer.
"Depuis un certain temps, le général Ibrahim Coulibaly, chef du Commando
invisible, n'a de cesse de solliciter une audience auprès du président de la
République, chef suprême des armées dans lequel il se reconnaît. Le général
n'a pas eu ce privilège", a regretté Félix Anoblé, numéro deux du groupe.
"On pensait avoir gagné la paix, la sécurité, la sérénité quand nous avons
fini de combattre Gbagbo. Nous avons été fort surpris de nous voir traités de
belligérants, de miliciens", a-t-il ajouté au cours d'une conférence de presse
dans le quartier d'Abobo (nord), fief du "Commando".
Il a mis en cause le Premier ministre Guillaume Soro, adversaire historique
d'Ibrahim Coulibaly, dit "IB", au sein de l'ex-rébellion de 2002 qui forme
désormais le gros des forces pro-Ouattara.
"Ce qui coince, cela s'appelle Soro Guillaume (...). Le chef de l'Etat
commence à être pris en otage par certaines personnes", a jugé Félix Anoblé,
appelant Alassane Ouattara à nommer un nouveau Premier ministre.
Le "commando invisible" avait pris à partir de janvier le contrôle de
larges zones du nord d'Abidjan, déstablisant le régime bien avant
l'arrestation de M. Gbagbo le 11 avril.
Le président Ouattara a chargé vendredi ses forces de sécurité de demander
au groupe d'"IB" de "déposer les armes", faute de quoi il faudra le "désarmer
par la force".
"Penser qu'une telle force, qui a combattu sur le terrain pour s'armer,
peut être désarmée par la force est un mauvais calcul", a mis en garde Félix
Anoblé.
"Tout travail mérite salaire. Nous ne voulons pas d'argent, mais le
reconnaissance de l'effort fourni. Nous voulons faire savoir au président que
nous sommes une force organisée à sa disposition", a-t-il souligné.
"IB est un militaire, il veut rester militaire, retrouver l'armée, pas
faire de la politique", a ajouté M. Anoblé, affirmant que parmi les "5.000
éléments" revendiqués par le "commando" figurent d'anciens militaires
souhaitant aussi être réintégrés dans l'armée.
PUBLICITÉ
PUBLICITÉ

Playlist Politique

Toutes les vidéos Politique à ne pas rater, spécialement sélectionnées pour vous

PUBLICITÉ